En cette période de confinement, la tentation est grande de vouloir piquer une tête dans l'un des plus beaux lagons du monde. Si la majorité des Mahorais respectent le confinement en raison du coronavirus, certains résistent encore et veulent profiter de la plage.
En temps habituel, la plage de Sohoa est souvent prise d’assaut par les baigneurs et autres promeneurs. Mais ce matin, personne en vue, seul le bruit des vagues et les aboiements d’un chien solitaire viennent donner un peu de vie à ce lieu déserté.
Mais dans un hamac installé sur la terrasse d’un snack, une dame se balance tranquillement. Et visiblement, le confinement pour se protéger du coronavirus est trop contraignant pour elle.
Plus au sud à Mtsanyunyi (Tahiti Plage) dans la commune de Sada, les gendarmes sont là.
Avec eux, deux autres hommes : l’un est un riverain et profite qu’il n’y ait personne pour nettoyer le rivage. L’autre est allé aux champs et a voulu profiter au retour pour se baigner. La sanction pour ce dernier est immédiate : 135 euros d’amende et retour à la maison.
Cette sanction, le riverain de la plage la comprend, mais la nuance.
A Sakouli, dans la commune de Bandrélé, là aussi, c’est le silence quasi-total. D’habitude bondée, la plage est vide, le snack est fermé.
Le message est passé : la plage, ce sera pour plus tard, une fois que le virus sera éradiqué.
Mais dans un hamac installé sur la terrasse d’un snack, une dame se balance tranquillement. Et visiblement, le confinement pour se protéger du coronavirus est trop contraignant pour elle.
« Je prends l’air, je me sens bien ici à la plage. »
Plus au sud à Mtsanyunyi (Tahiti Plage) dans la commune de Sada, les gendarmes sont là.
Avec eux, deux autres hommes : l’un est un riverain et profite qu’il n’y ait personne pour nettoyer le rivage. L’autre est allé aux champs et a voulu profiter au retour pour se baigner. La sanction pour ce dernier est immédiate : 135 euros d’amende et retour à la maison.
« En Italie, il y a eu aujourd’hui plus de 400 morts. Il faut vraiment que les gens comprennent qu’il faut rester confinés » indique un des gendarmes effectuant le contrôle.
Cette sanction, le riverain de la plage la comprend, mais la nuance.
« Oui, je comprends, mais nous sommes des humains, et nous n’avons pas l’habitude d’être enfermés à la maison ! »
A Sakouli, dans la commune de Bandrélé, là aussi, c’est le silence quasi-total. D’habitude bondée, la plage est vide, le snack est fermé.
Le message est passé : la plage, ce sera pour plus tard, une fois que le virus sera éradiqué.