Le mandat actuel d’Emmanuel Macron s’achèvera le 13 mai. Pour être investi officiellement, le président réélu n’est pas obligé d’attendre jusqu’au 13 mai. Il peut le faire dès la confirmation des résultats par le Conseil Constitutionnel ce mercredi ou jeudi. Dès lors, Emmanuel Macron pourra procéder à l’investiture officielle à la date qui lui convient, avant le 13 mai. Comme il se succède à lui-même, la cérémonie d’investiture devrait être plus simple que lors du premier mandat. On se souvient qu’en 2017, il avait parcouru les Champs Elysées debout à bord d’un véhicule militaire de commandement, comme un 14 juillet, pour bien marquer son rôle de chef des armées.
Un premier ministre de droite ou de gauche ?
C’est un choix stratégique dans la préparation des élections législatives des 12 et 19 juin. Jean Castex a annoncé, avant le deuxième tour, qu’il présentera sa démission dans les jours qui suivent l’élection. Ce sera à la fin de cette semaine ou au début de la semaine prochaine. Dès que ce sera fait, le président nommera un premier ministre, lequel proposera à son approbation une liste de ministres. Emmanuel Macron consulte à droite et à gauche, il a appelé ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Des noms circulent, Paris bruisse de rumeurs
Emmanuel Macron a dit qu’il aimerait voir une femme premier ministre. On parle de Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne, ancienne ministre des finances de Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron lui doit d’avoir approuvé la politique du « quoi qu’il en coûte » pendant la pandémie. Cela peut être un homme. On parle de Bruno le Maire, l’actuel ministre de l’économie. Le nom de François Baroin est également cité, ancien ministre de
Chirac, notamment des outremers. D’autres parlent de Nathalie Kocsiusko Morizet, ministre de l’écologie sous Sarkozy. Elle a quitté la politique pour aller travailler à New-York dans la finance, mais elle serait prête à revenir. Tous ceux-là viennent de la droite, mais on cite aussi Carole Delga, moins connue sur le plan national, présidente socialiste du Conseil Régional d’Occitanie, jeune femme dynamique très appréciée dans la gestion de sa grande région. Elle a soutenu Anne Hidalgo par loyauté mais on la dit « Macron compatible ». Elisabeth Borne, ministre du travail, elle aussi issue de la gauche est également pressentie. On parle aussi de Julien Denormandie, un fidèle d’Emmanuel Macron, actuel ministre de l’agriculture. C’est l’un des créateurs du mouvement « En Marche » . Richard Ferrand, président de l’Assemblée fait partie de la liste. On a cité beaucoup de noms, mais peut-être qu’aucun de ceux-là n’ira à Matignon. En tout cas sa tâche sera de faire gagner La République en Marche aux législatives de juin.