141 passagers et 11 membres d’équipage avaient péri lorsque l’Airbus A 330 de la Yéménia avait plongé dans l’océan, ne laissant qu’une survivante, la jeune Bahia Bakari, elle avait 12 ans à l’époque. Elle avait tenu des heures durant, accrochée à un débris flottant.
Il avait fallu attendre jusqu’en 2022 pour un premier procès au cours duquel la compagnie avait tenté de rejeter la responsabilité sur la tour de contrôle de l’aéroport de Hahaya, les mauvaises communications, l’absence d’éclairage de la piste. Yemenia n’avait même pas envoyé de représentant au premier procès.
Condamnée en première instance, la compagnie avait fait appel. C’est cet appel qui se termine au bout d’un mois de débats. Cette fois des experts, des pilotes ont mis en évidence les carences de l’équipage aux commandes de l’avion : l’absence de check-list avant l’atterrissage, et surtout l’expérience insuffisante du copilote aux commandes.
Le représentant de Yemenia, cette fois présent, a encore tenté de convaincre que c’était la faute de l’aéroport. Les familles devront encore patienter, les juges rendront leur décision le 10 septembre