La question des mineurs impliqués dans la vague de violences qui touche Mayotte est revenue sur dans le débat. Les réponses des autorités sont différentes à celles de la population et leurs représentants.
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Le préfet de Mayotte a encore une fois posé la question de la présence de mineurs dans les bagarres entre bandes rivales et les agressions sur les forces de l'ordre. Des adolescents participent activement aux troubles et aux violences.
Une présence que tout le monde à Mayotte a déjà dénoncée. Jean-François Colombet, préfet délégué du gouvernement a décrit une scène banale ; celle d’un enfant de 10 ans jetant des cailloux sur forces de l’ordre, lors de son passage au journal télévisé de Mayotte la 1ère lundi 23 décembre dernier :
Le préfet appelle à un sursaut des parents et aux associations villageoises ; qu'ils soient capables d’occuper le terrain dans tous les domaines « pour mettre fin à l’oisiveté ».
Des propositions différentes de celles d’une grande partie de la population de Mayotte qui parle de laxisme de la justice envers les mineurs, notamment les mineurs étrangers.
Pour sa première sortie en tant que médiateur dans cette vague de violences, le grand cadi, responsable religieux a appelé à une responsabilisation des parents démissionnaires. Il propose des sanctions financières contre ceux dont les enfants mineurs seraient impliqués dans des actes de violences sur la voie publique et le renvoi dans leurs pays d’origine s’ils sont étrangers.
Une présence que tout le monde à Mayotte a déjà dénoncée. Jean-François Colombet, préfet délégué du gouvernement a décrit une scène banale ; celle d’un enfant de 10 ans jetant des cailloux sur forces de l’ordre, lors de son passage au journal télévisé de Mayotte la 1ère lundi 23 décembre dernier :
Il a précisé que les mineurs qui ont été appréhendés seront présentés à un juge (des enfants) puisque nous sommes dans un Etat de droit. On trouve dans ces manifestations des gamins « sans doutes beaucoup plus fragiles, sans doutes beaucoup plus manipulés en cette période de troubles » selon lui. A qui donc profite ce climat délétère qui déstabilise des communes entières sur le département ?« Que fait un enfant de cet âge, la nuit, un parpaing à la main ? »
Le préfet appelle à un sursaut des parents et aux associations villageoises ; qu'ils soient capables d’occuper le terrain dans tous les domaines « pour mettre fin à l’oisiveté ».
Des propositions différentes de celles d’une grande partie de la population de Mayotte qui parle de laxisme de la justice envers les mineurs, notamment les mineurs étrangers.
Pour sa première sortie en tant que médiateur dans cette vague de violences, le grand cadi, responsable religieux a appelé à une responsabilisation des parents démissionnaires. Il propose des sanctions financières contre ceux dont les enfants mineurs seraient impliqués dans des actes de violences sur la voie publique et le renvoi dans leurs pays d’origine s’ils sont étrangers.