Les tractations vont en tout cas, bon train. L’élection des 34 délégués est fixée à ce jeudi matin pour une nouvelle mandature de 6 ans. Un point sur l’histoire et les compétences de la structure.
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Le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de Mayotte est créé le 1er janvier 1992 par la fusion de trois syndicats de communes de tous les secteurs de Mayotte. Il porte alors l’appellation de SAEM jusqu'en avril 1998, il deviendra Syndicat Intercommunal d’Eau et d’Assainissement de Mayotte (SIEAM), après l’intégration de l’assainissement dans ses compétences.
Le SEAM est l’organisme auquel les 17 communes de Mayotte ont délégué leurs compétences en matière d’eau et d’assainissement. Il est ainsi maître d’ouvrage sur l’île des principaux travaux relatifs à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement des eaux usées.
La structure est gérée par 1 président, 9 vice-présidents et de 24 délégués. 34 élus au total qui seront installés ce jeudi pour une nouvelle mandature de 6 ans. La tâche risque d’être rude pour les nouveaux élus, l’institution est toujours dans le collimateur de la Chambre régionale des comptes qui pointe du doigt une gestion laxiste durant la précédente mandature. La cause du déficit qui asphyxie aujourdhui la structure.
Le SEAM est l’organisme auquel les 17 communes de Mayotte ont délégué leurs compétences en matière d’eau et d’assainissement. Il est ainsi maître d’ouvrage sur l’île des principaux travaux relatifs à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement des eaux usées.
La Cadema, seule interco membre du syndicat pour l'instant
Le SIEAM est devenu le SMEAM (syndicat mixte d’eau et d’assainissement) depuis le 1er janvier de cette année. Un changement de statut imposé par la loi NOTRe. Les communes doivent, en effet transférer les compétences eau potable et assainissement aux communautés de communes et communautés d’agglomération. La Cadema regroupant Dembeni et Mamoudzou rejoint donc le syndicat et désigne ses délégués. Les autres communes de l’île ont reporté le transfert de ces compétences.La structure est gérée par 1 président, 9 vice-présidents et de 24 délégués. 34 élus au total qui seront installés ce jeudi pour une nouvelle mandature de 6 ans. La tâche risque d’être rude pour les nouveaux élus, l’institution est toujours dans le collimateur de la Chambre régionale des comptes qui pointe du doigt une gestion laxiste durant la précédente mandature. La cause du déficit qui asphyxie aujourdhui la structure.