Les fortes pluies n'ont pas démoli que des bidonvilles. Des habitations en dur ont subi des dégâts des eaux parfois irréparables.
Des maisons qui risquent de s’écrouler, d’autres ont les murs fissurés, certaines sont inondées. Les dernières pluies ont mis à nu des imperfections des constructions et de l’aménagement de Mayotte.
Beaucoup de ces habitations sont construites depuis plus de 12 ans, mais pas toutes. Pour les maisons en dur endommagées, qui peut-être considéré comme fautif ? Car pour la plupart d’entre elles, les permis de construire ont élé délivrés dans les règles de l'art et les terrains sur lesquels elles se situent ont été déclarés constructibles dans les PLU, plan local d’urbanisme, ancien plan d’occupation du sol.
Or, des maisons doivent être abattues pour être reconstruites. Dans certains cas, les travaux seront moins lourds mais exigeront quand même beaucoup de l’argent.
Qui va donc financer ?
L’année dernière, suite aux inondations et coulées de boue du 28 mai au 6 juin, en Seine-et-Marne, le gouvernement avait très vite reconnu l’état de catastrophe naturelle. Cela avait permis, aux particuliers notamment, de saisir très vite les assureurs.
Le seul problème, et il est de taille, c’est que la majorité des habitants de Mayotte n’assurent pas leurs maisons.
Pour les constructions d’après 2012, les propriétaires sont réputés couverts par la garantie décennale.
« La garantie décennale est la garantie due par un constructeur et couvrant la réparation de certains dommages pouvant affecter une construction pendant une durée de 10 ans à compter de la réception de leur maison. »
Les communes quant à elles, avaient bénéficié d’une « dotation de solidarité en faveur de l’équipement des collectivités territoriales et de leurs groupements touchés par des évènements climatiques ou géologiques », qui vise à contribuer à réparer les dégâts causés aux biens des collectivités locales ou de leurs groupements par des évènements climatiques ou géologiques graves.
Que faire avec les autres constructions, les plus nombreuses, d'avant 2012 et sans assurance ?
Beaucoup de ces habitations sont construites depuis plus de 12 ans, mais pas toutes. Pour les maisons en dur endommagées, qui peut-être considéré comme fautif ? Car pour la plupart d’entre elles, les permis de construire ont élé délivrés dans les règles de l'art et les terrains sur lesquels elles se situent ont été déclarés constructibles dans les PLU, plan local d’urbanisme, ancien plan d’occupation du sol.
Or, des maisons doivent être abattues pour être reconstruites. Dans certains cas, les travaux seront moins lourds mais exigeront quand même beaucoup de l’argent.
Qui va donc financer ?
L’année dernière, suite aux inondations et coulées de boue du 28 mai au 6 juin, en Seine-et-Marne, le gouvernement avait très vite reconnu l’état de catastrophe naturelle. Cela avait permis, aux particuliers notamment, de saisir très vite les assureurs.
Le seul problème, et il est de taille, c’est que la majorité des habitants de Mayotte n’assurent pas leurs maisons.
Pour les constructions d’après 2012, les propriétaires sont réputés couverts par la garantie décennale.
« La garantie décennale est la garantie due par un constructeur et couvrant la réparation de certains dommages pouvant affecter une construction pendant une durée de 10 ans à compter de la réception de leur maison. »
Les communes quant à elles, avaient bénéficié d’une « dotation de solidarité en faveur de l’équipement des collectivités territoriales et de leurs groupements touchés par des évènements climatiques ou géologiques », qui vise à contribuer à réparer les dégâts causés aux biens des collectivités locales ou de leurs groupements par des évènements climatiques ou géologiques graves.
Que faire avec les autres constructions, les plus nombreuses, d'avant 2012 et sans assurance ?