Et si Mayotte était beaucoup plus attractive que ce que l'on entend à longueur de journée ? Et si le département était cet El Dorado pour lequel de nomreuses personnes risquent leurs vies en mer tous les jours ?
« Nous sommes en Europe ! », c’est le cri de joie des jeunes africains qui ont réussi à franchir la barrière qui sépare le Maroc du morceau de territoire espagnol qui se situe en Afrique, en bordure de la Méditerranée.
Deux vagues de migrants ont forcé le passage en moins d’une semaine. Les médias nationaux en ont fait des évènements à résonance internationale. Les autorités parlent de 500 personnes à chaque assaut. C’est à peu près ce qu'une vingtaine de Kwassas dépose en douce sur les plages de Mayotte en une seule fois. Mais les clandestins qui arrivent à Mayotte ne doivent pas être au courant qu’ils débarquent aussi en Europe, pas seulement en France.
Pourquoi alors cette joie, qui fait plaisir à voir, soit dit en passant ?
C’est que le voyage entre leurs pays et l’Europe est plus éprouvant, plus cher est plus risqué. Les coupeurs de routes qui sévissent dans le désert sont plus violents que ceux de Mayotte.
La traversée entre Anjouan ou Nossi-Bé et Mayotte est largement plus aisée. Une barque Yamaha avec un moteur de 15 chevaux et le tour est joué. L’armateur empoche au minimum 15 000 euros (500 euros par passager dans une embarquation de 25 places) par voyage. Le taux de réussite de la traversée est très important selon les passeurs, sinon l’affaire ne serait pas rentable et les kwassas seraient mis au mouillage.
Donc débarquer à Mayotte pour un clandestin n’a rien d’exceptionnel. Il n'y a donc pas de quoi se rouler par terre comme l'ont fait ceux du Maroc.
Les promesses d’un patrouilleur qui surveillerait les eaux territoriales de Mayotte et une meilleure efficacité des radars ne sont pas encore tenues. Mais cela ne saurait tarder. La longue période de campagne qui s'ouvre devrait nous emmener jusqu’en septembre avec des surenchères sur la lutte contre l'immigration clandestine.
Et il sera plus difficile de venir à Mayotte de façon irrégulière. Ceux qui passeront à travers les mailles se diront enfin qu’ils ont beaucoup de la chance ; que ce sera enfin la liberté pour eux.
Ils se rouleront par terre et diront nous sommes en Europe.
Les mahorais, eux, sont plus sceptiques, mais ça doit être leur côté français qui les pousse à toujours râler, à ne jamais être satisfaits.
Deux vagues de migrants ont forcé le passage en moins d’une semaine. Les médias nationaux en ont fait des évènements à résonance internationale. Les autorités parlent de 500 personnes à chaque assaut. C’est à peu près ce qu'une vingtaine de Kwassas dépose en douce sur les plages de Mayotte en une seule fois. Mais les clandestins qui arrivent à Mayotte ne doivent pas être au courant qu’ils débarquent aussi en Europe, pas seulement en France.
Pourquoi alors cette joie, qui fait plaisir à voir, soit dit en passant ?
C’est que le voyage entre leurs pays et l’Europe est plus éprouvant, plus cher est plus risqué. Les coupeurs de routes qui sévissent dans le désert sont plus violents que ceux de Mayotte.
La traversée entre Anjouan ou Nossi-Bé et Mayotte est largement plus aisée. Une barque Yamaha avec un moteur de 15 chevaux et le tour est joué. L’armateur empoche au minimum 15 000 euros (500 euros par passager dans une embarquation de 25 places) par voyage. Le taux de réussite de la traversée est très important selon les passeurs, sinon l’affaire ne serait pas rentable et les kwassas seraient mis au mouillage.
Donc débarquer à Mayotte pour un clandestin n’a rien d’exceptionnel. Il n'y a donc pas de quoi se rouler par terre comme l'ont fait ceux du Maroc.
Les promesses d’un patrouilleur qui surveillerait les eaux territoriales de Mayotte et une meilleure efficacité des radars ne sont pas encore tenues. Mais cela ne saurait tarder. La longue période de campagne qui s'ouvre devrait nous emmener jusqu’en septembre avec des surenchères sur la lutte contre l'immigration clandestine.
Et il sera plus difficile de venir à Mayotte de façon irrégulière. Ceux qui passeront à travers les mailles se diront enfin qu’ils ont beaucoup de la chance ; que ce sera enfin la liberté pour eux.
Ils se rouleront par terre et diront nous sommes en Europe.
Les mahorais, eux, sont plus sceptiques, mais ça doit être leur côté français qui les pousse à toujours râler, à ne jamais être satisfaits.