Racha Mousdikoudine : "On a bien senti que le juge des référés était aux cotés de l’État"

Racha Mousdikoudine, présidente de l’association Mayotte était l'invitée de Zakwéli ©Mayotte la 1ère
Racha Mousdikoudine, présidente de l’association "Mayotte à Soif" était l’invitée de Zakwéli ce lundi

Les associations Mayotte à Soif, C’est notre affaire à tous et 18 autres particuliers avaient déposé un recours devant le juge administratif sur le problème de l’eau. L’audience en référé s’est tenue vendredi 24 novembre au tribunal administratif. Les plaignants dénoncent les conditions indignes dans lesquelles vivent les habitants de Mayotte depuis les coupures d’eau.

Le tribunal administratif a rejeté la requête en référé des associations et particuliers. Elles avaient saisi la justice contre l’État, l’Agence Régionale de Santé, le syndicat des eaux ou encore la préfecture. Les parties demandaient notamment la mise en place d’un plan ORSEC Eau à Mayotte.

Face au rejet, les parties doivent verser 1500 euros de frais d’avocat à la préfecture.

Pendant l’audience, 

On a bien senti que le juge des référés était aux cotés de l’État et on a bien compris qu’on avait perdu mais on garde quand même espoir.

dit Racha Mousdikoudine, présidente de l’association Mayotte à Soif était l’invitée de Zakwéli

Déterminées, les parties plaignantes déboutées au tribunal administratif comptent mener leur action devant le conseil d’État.