Plusieurs agressions de "coupeurs de route" ont été recensées récemment à Mayotte. Des individus érigent des barrages pour bloquer la circulation et commettre des vols et des agressions.
Plusieurs agressions de "coupeurs de route" ont été recensées récemment à Mayotte, faisant craindre une recrudescence de ce genre d'attaques, dans un département marqué par l'insécurité, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
La préfecture a confirmé à l'AFP que les quatre agents se sont "fait dérober leurs téléphones portables et leurs bottes sous la menace d'une arme", elle assure qu'ils "n'ont pas subit de violences physiques".
Le même jour, dans la matinée, un enseignant du sud de l'île s'est fait attaquer sur une plage de Bandrélé par des coupeurs de route qui voulaient lui extorquer de l'argent. Le conducteur d'une voiture s'est arrêté et a pu mettre en fuite les agresseurs, a-t-on précisé de source proche de l'enquête. La Préfecture a confirmé l'agression de l'enseignant "alors qu'il faisait du stop en bordure de route", mais souligne que la victime "n'a pas souhaité porter plainte" et qu'il "n'est pour l'heure pas possible de faire un lien avec -les coupeurs de route-".
Dans cette même zone, la SIM, Société Immobilière de Mayotte, dit voir beaucoup de ses appartements désertés par des locataires exaspérés par l'insécurité et les cambriolages à répétition. "Il n'y a pas de zone de non-droit. Les forces de gendarmes et de police sont mobilisés, sous les ordres du Préfet, et mènent des actions sur l'ensemble du département", a assuré la préfecture.
A.F.P. avec EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Correspondant à Mayotte
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Vols et agressions
Les "coupeurs de route" sont des individus qui érigent des barrages à l'aide de branchages et de troncs d'arbre dans le but de bloquer la circulation pour commettre des vols et, dans certains cas, des agressions physiques. Plusieurs attaques avaient notamment été déjà recensées au printemps 2016.Attaques à répétition
Lundi, trois agents de la direction de l'Environnement et du Développement durable du Conseil départemental, en train de relever les débits d'eau de la rivière Kwalé en périphérie de Mamoudzou (chef-lieu) ont été passés à tabac par des coupeurs de route, a indiqué une source proche de l'enquête. Ils ont été dépouillés de leurs bottes et de leurs outils de travail, instruments de mesure, téléphones et autres, selon la même source.La préfecture a confirmé à l'AFP que les quatre agents se sont "fait dérober leurs téléphones portables et leurs bottes sous la menace d'une arme", elle assure qu'ils "n'ont pas subit de violences physiques".
Le même jour, dans la matinée, un enseignant du sud de l'île s'est fait attaquer sur une plage de Bandrélé par des coupeurs de route qui voulaient lui extorquer de l'argent. Le conducteur d'une voiture s'est arrêté et a pu mettre en fuite les agresseurs, a-t-on précisé de source proche de l'enquête. La Préfecture a confirmé l'agression de l'enseignant "alors qu'il faisait du stop en bordure de route", mais souligne que la victime "n'a pas souhaité porter plainte" et qu'il "n'est pour l'heure pas possible de faire un lien avec -les coupeurs de route-".
Exaspération de la population
Le week-end précédent a été également marqué par plusieurs attaques. Toujours dans la zone de Kwalé, des coupeurs de route ont barré la route avec des troncs d'arbres et ont volé la voiture d'un conducteur qu'ils ont fait descendre du véhicule avec ses passagers.Dans cette même zone, la SIM, Société Immobilière de Mayotte, dit voir beaucoup de ses appartements désertés par des locataires exaspérés par l'insécurité et les cambriolages à répétition. "Il n'y a pas de zone de non-droit. Les forces de gendarmes et de police sont mobilisés, sous les ordres du Préfet, et mènent des actions sur l'ensemble du département", a assuré la préfecture.
A.F.P. avec EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Correspondant à Mayotte