La direction des affaires culturelles (DAC), en partenariat avec la CCIM et le Centre Universitaire de Dembeni, a organisé, les 23 et 24 février 2017, les rencontres professionnelles des médias d’information sociale de proximité et des radios associatives locales à Mayotte.
L’objectif de ces rencontres est de susciter notamment des échanges entre les différents partenaires concernés par les enjeux des médias de proximité dans la cité, ainsi que par les dispositifs d’aide à la promotion et au développement de ces médias, a indiqué Florence GENDRIER, Directrice des affaires culturelles(DAC) de Mayotte.
1- « Il s’agit de donner la parole à des gens qui, souvent, ne l’ont pas. Je pense aux habitants de certains villages qui ont peu accès à la prise de parole dans les médias. »
2- « Il s’agit aussi de mettre en place des dispositifs qui vont permettre aux journalistes de prendre le temps d’aller à la rencontre de ces personnes et de leur donner la parole dans les médias. »
3- « Il y a une dimension éducative aussi : c’est comment on forme des auditeurs ou lecteurs critiques de demain et peut être aussi des futurs journalistes, donc, en intervenant en milieu scolaire ou dans des centres de loisirs ou d’accueil de jeunes quel qu’ils soient. »
4- « Et puis, il y a une dimension qui est importante, la dimension territoriale : comment ce »s médias sont plus d’autres en capacité de valoriser leurs territoires et de les donner à voir tels qu’ils sont et on tels que les médias nationaux les regardent souvent un peu trop vite, souvent pris dans l’urgence. »
« Il est important pour moi d’amener les acteurs professionnels ici à Mayotte à travailler ensemble et à faire valoir leurs revendications, leurs particularités, leurs talents ensemble auprès des dispositifs nationaux et des collectivités aussi, de l’institution DAC aussi qui est un relais facilitateur pour aller vers ces dispositifs de soutien. », souligne Florence GENDRIER.
La Direction des Affaires Culturelles(DAC) de Mayotte a été créée le 30 mars 2016. C’est une direction de plein exercice. Auparavant, le service des affaires culturelles était placé au sein de la préfecture de Mayotte.
La DAC s’emploie à mieux orienter les porteurs de projets.
« Pour le dispositif dont nous, à la DAC, nous assurons une partie de l’ instruction, c’est-à-dire, l’ aide aux médias d’ information sociale de proximité, on s’est rendu compte qu’ on recevait beaucoup de dossiers et que souvent on se disait si 2 porteurs de projets se » rencontraient, à eux deux, ils seraient plus forts pour mener à bien leur projet, alors que tout seul, c’est un petit peu fragile et on a peur que ça ne soit pas soutenu, une fois passé devant la commission à Paris », explique Florence Gendrier.
Elle ajoute que la particularité sur l’aide aux médias, c’est que les DAC n’ont pas de ligne budgétaire pour les aides aux médias.
« La DAC instruit une partie des dossiers pour les médias de proximité mais pas pour les radios et ensuite, notre avis est remonté à Paris en direction centrale et là, c’est une commission nationale qui examine les dossiers et qui répartit les crédits ».
Les aides aux médias de proximité s’élèvent en moyenne de 10 à 15 000 euros.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Grand Reporter.
ALLER PLUS LOIN :
Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe reconnaît le rôle des média associatifs dans la promotion de la cohésion sociale et du dialogue interculturel.
créer un Fonds de soutien dédié aux médias d’information sociale de proximité, géré par la
Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC).
Créé en 1982, le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique locale (FSER) a pour objet de
permettre aux radios associatives locales d’assurer leur mission de communication sociale de
proximité, grâce à des aides prévues à l’article 80 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986
relative à la liberté de communication. Les subventions du FSER sont attribuées par la ministre de
la Culture et de la Communication.
Ces médias (publications, sites Internet de presse, radios, télévisions, webtélés, webradios, etc.)
font l’objet d’une attention particulière car ils contribuent à la vigueur du débat démocratique
local en donnant la parole aux habitants des territoires, urbains et ruraux. Ils sont aussi un vecteur
d’information et un facteur de cohésion sociale. Ils contribuent, enfin, à valoriser l’image des
territoires et à la faire évoluer tout en permettant à un large public de se familiariser avec la
pratique journalistique, participant ainsi de l’objectif d’éducation aux médias.
Les missions des médias d’information sociale de proximité
Au cours d’un entretien avec Emmanuel TUSEVO DIASAMVU pour le site d’information « Mayotte 1ère.fr Actualités », la directrice de la DAC a expliqué les objectifs des médias d’information sociale de proximité.1- « Il s’agit de donner la parole à des gens qui, souvent, ne l’ont pas. Je pense aux habitants de certains villages qui ont peu accès à la prise de parole dans les médias. »
2- « Il s’agit aussi de mettre en place des dispositifs qui vont permettre aux journalistes de prendre le temps d’aller à la rencontre de ces personnes et de leur donner la parole dans les médias. »
3- « Il y a une dimension éducative aussi : c’est comment on forme des auditeurs ou lecteurs critiques de demain et peut être aussi des futurs journalistes, donc, en intervenant en milieu scolaire ou dans des centres de loisirs ou d’accueil de jeunes quel qu’ils soient. »
4- « Et puis, il y a une dimension qui est importante, la dimension territoriale : comment ce »s médias sont plus d’autres en capacité de valoriser leurs territoires et de les donner à voir tels qu’ils sont et on tels que les médias nationaux les regardent souvent un peu trop vite, souvent pris dans l’urgence. »
Des liens solides entre les médias de Mayotte et les médias nationaux
Après ce qu’elle vient d’expliquer sur les positionnements des médias locaux de proximité et les médias nationaux, Florence GENDRIER, directrice de la DAC, précise que, dans l’appel à projets, il y a une dimension importante : la capacité que vont avoir ces médias pour nous à Mayotte, de se mettre en lien avec les médias nationaux et de relayer leur travail au niveau national. C’est un enjeu important.« Il est important pour moi d’amener les acteurs professionnels ici à Mayotte à travailler ensemble et à faire valoir leurs revendications, leurs particularités, leurs talents ensemble auprès des dispositifs nationaux et des collectivités aussi, de l’institution DAC aussi qui est un relais facilitateur pour aller vers ces dispositifs de soutien. », souligne Florence GENDRIER.
Dispositif d’aide aux médias d’information sociale de proximité
La Direction des Affaires Culturelles(DAC) de Mayotte a été créée le 30 mars 2016. C’est une direction de plein exercice. Auparavant, le service des affaires culturelles était placé au sein de la préfecture de Mayotte.La DAC s’emploie à mieux orienter les porteurs de projets.
« Pour le dispositif dont nous, à la DAC, nous assurons une partie de l’ instruction, c’est-à-dire, l’ aide aux médias d’ information sociale de proximité, on s’est rendu compte qu’ on recevait beaucoup de dossiers et que souvent on se disait si 2 porteurs de projets se » rencontraient, à eux deux, ils seraient plus forts pour mener à bien leur projet, alors que tout seul, c’est un petit peu fragile et on a peur que ça ne soit pas soutenu, une fois passé devant la commission à Paris », explique Florence Gendrier.
Elle ajoute que la particularité sur l’aide aux médias, c’est que les DAC n’ont pas de ligne budgétaire pour les aides aux médias.
« La DAC instruit une partie des dossiers pour les médias de proximité mais pas pour les radios et ensuite, notre avis est remonté à Paris en direction centrale et là, c’est une commission nationale qui examine les dossiers et qui répartit les crédits ».
Les aides aux médias de proximité s’élèvent en moyenne de 10 à 15 000 euros.
Fonds de soutien à l’expression radiophonique
Florence GENDRIER : « Sur les fonds de soutien à l’ expression radiophonique que je connais moins parce qu’on n’instruit pas du tout les dossiers ,nous, ce sont, semble-t-il, des aides plus importantes et à Mayotte, en fait, il y a 2 radios à ce jour qui sont à ce jour qui sont soutenues par le fonds de soutien à l’ expression radiophonique(FSER) et on a eu en 2016 deux médias d’information sociale de proximité qui ont été soutenus par ce dispositif. »EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Grand Reporter.
ALLER PLUS LOIN :
Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe reconnaît le rôle des média associatifs dans la promotion de la cohésion sociale et du dialogue interculturel.
http://reveil-fm.com/index.php/reveil-fm.com2009/03/12/310-media-alternatif-cas-de-la-radio-associative-et-communautaire-reveil-fm
Le SNRL publie le « Guide des radios associatives »Le SNRL accompagne les radios associatives et contribue à développer une expertise dans différents domaines liés au secteur culturel et de la radiodiffusion. Fort de ces expériences et échanges, le SNRL a souhaité formaliser un espace d’information et de formation, le plus complet possible à destination des radios associatives, sous forme d’un guide.
http://culturables.fr/snrl-publie-guide-radios-associatives/
A ANGERS, LES RADIOS ASSOCIATIVES ONT ENCORE DE L' AVENIRhttp://www.angersmag.info/A-Angers-les-radios-associatives-ont-encore-de-l-avenir_a10387.html
Fonds de Soutien à l' Expression Radiophonique locale (FSER)
Par décret du 26 avril 2016, le ministère de la Culture et de la Communication a décidé decréer un Fonds de soutien dédié aux médias d’information sociale de proximité, géré par la
Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC).
Créé en 1982, le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique locale (FSER) a pour objet de
permettre aux radios associatives locales d’assurer leur mission de communication sociale de
proximité, grâce à des aides prévues à l’article 80 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986
relative à la liberté de communication. Les subventions du FSER sont attribuées par la ministre de
la Culture et de la Communication.
Ces médias (publications, sites Internet de presse, radios, télévisions, webtélés, webradios, etc.)
font l’objet d’une attention particulière car ils contribuent à la vigueur du débat démocratique
local en donnant la parole aux habitants des territoires, urbains et ruraux. Ils sont aussi un vecteur
d’information et un facteur de cohésion sociale. Ils contribuent, enfin, à valoriser l’image des
territoires et à la faire évoluer tout en permettant à un large public de se familiariser avec la
pratique journalistique, participant ainsi de l’objectif d’éducation aux médias.