Union des Comores
Les Comores à la une, et du football pour commencer, avec la qualification « historique » - selon le site Comores Infos – des coelacanthes aux éliminatoires de la CAN. Vous vous souvenez qu’au match aller l’équipe comorienne avait battu Maurice 2 à zéro sur le stade de Mitsamiouli. Eh bien au match retour les comoriens ont tenu en échec les mauriciens, score un partout.
Donc maintenant les choses très sérieuses vont commencer puisque qu’il va s’agir de se mesurer aux lions indomptables du Cameroun. Une autre paire de manches. En attendant « ils l’ont fait » clame la presse comorienne « cette équipe est une fierté nationale ».
Donc maintenant les choses très sérieuses vont commencer puisque qu’il va s’agir de se mesurer aux lions indomptables du Cameroun. Une autre paire de manches. En attendant « ils l’ont fait » clame la presse comorienne « cette équipe est une fierté nationale ».
Madagascar
Midi Madagascar – Une commémoration sous haute surveillance
« Les forces de l’ordre sont sur le qui-vive et préfèrent prendre les devants, en mettant en garde les éventuels fauteurs de trouble lors de la journée du 29 mars ».
Aujourd’hui on commémore les 70 ans de l’insurrection malgache contre le pouvoir colonial français en 1947. La répression avait été terrible et très longue. Il avait fallu plus d’un an pour en venir à bout et la France coloniale avait venir 18 000 hommes pour rétablir l’ordre – dont les fameux tirailleurs sénégalais.
Certaines sources disent que ces événements avaient fait 89 000 victimes ; quelques colons, et surtout une immense majorité de malgaches.
« Le 29 mars est une journée de recueillement et de souvenirs et les Malgaches se retrouvent unis dans cette commémoration » écrit midi madagascar.
Un autre journal l’Express affirme n’est pas du même avis
« la commémoration risque de se heurter à l’indifférence populaire. »
« la tiédeur de la population face à l’événement pourrait doucher les ambitions affirmées pour les commémorations de cette année »
Midi Madagascar s’inquiète au contraire de la tournure que pourrait prendre cet anniversaire
« De nombreuses entités ont décidé de le célébrer par des manifestations et cette détermination inquiète le pouvoir qui craint des débordements. En fait, ce dernier n’a aucune confiance dans ces rassemblements qui peuvent se transformer en mouvements de protestation »
« Le ton utilisé par les hauts gradés en uniforme et par le préfet était presque martial lors de la conférence de presse qu’ils ont donnée hier »
« Comme il en a l’habitude, le régime préfère montrer ses muscles et pour dissuader ceux qui sont tentés de manifester, il met en avant ses militaires qui menacent les fauteurs de trouble. Cette réaction est tout à fait normale dans le contexte actuel, car la population est actuellement à bout de nerfs et c’est comme d’habitude par la force qu’on l’oblige à se tenir tranquille »
L’inquiétude vient surtout du fait que les partisans de l’ancien président Ravalomanana ont l’intention de montrer leur force. Rappelons que Marc Ravalomanana projette de briguer à nouveau le pouvoir lors des élections de l’an prochain.
« Les forces de l’ordre sont sur le qui-vive et préfèrent prendre les devants, en mettant en garde les éventuels fauteurs de trouble lors de la journée du 29 mars ».
Aujourd’hui on commémore les 70 ans de l’insurrection malgache contre le pouvoir colonial français en 1947. La répression avait été terrible et très longue. Il avait fallu plus d’un an pour en venir à bout et la France coloniale avait venir 18 000 hommes pour rétablir l’ordre – dont les fameux tirailleurs sénégalais.
Certaines sources disent que ces événements avaient fait 89 000 victimes ; quelques colons, et surtout une immense majorité de malgaches.
« Le 29 mars est une journée de recueillement et de souvenirs et les Malgaches se retrouvent unis dans cette commémoration » écrit midi madagascar.
Un autre journal l’Express affirme n’est pas du même avis
« la commémoration risque de se heurter à l’indifférence populaire. »
« la tiédeur de la population face à l’événement pourrait doucher les ambitions affirmées pour les commémorations de cette année »
Midi Madagascar s’inquiète au contraire de la tournure que pourrait prendre cet anniversaire
« De nombreuses entités ont décidé de le célébrer par des manifestations et cette détermination inquiète le pouvoir qui craint des débordements. En fait, ce dernier n’a aucune confiance dans ces rassemblements qui peuvent se transformer en mouvements de protestation »
« Le ton utilisé par les hauts gradés en uniforme et par le préfet était presque martial lors de la conférence de presse qu’ils ont donnée hier »
« Comme il en a l’habitude, le régime préfère montrer ses muscles et pour dissuader ceux qui sont tentés de manifester, il met en avant ses militaires qui menacent les fauteurs de trouble. Cette réaction est tout à fait normale dans le contexte actuel, car la population est actuellement à bout de nerfs et c’est comme d’habitude par la force qu’on l’oblige à se tenir tranquille »
L’inquiétude vient surtout du fait que les partisans de l’ancien président Ravalomanana ont l’intention de montrer leur force. Rappelons que Marc Ravalomanana projette de briguer à nouveau le pouvoir lors des élections de l’an prochain.
Ile Maurice
Le Mauricien
SOUVERAINETÉ TERRITORIALE : La guerre des voyages aux Chagos entamée.
L’ambassade britannique à Maurice a annoncé que la Grande Bretagne allait organiser bientôt un voyage aller-retour pour les chagossiens exilés à Maurice afin qu’ils puissent aller revoir un peu leur archipel ; ils ont jusqu’au 18 avril pour s’inscrire.
Les autorités mauriciennes, et d’ailleurs tous les partis même de l’opposition, ne sont pas d’accord avec cette invitation britannique et veulent organiser un voyage elles mêmes avec l’association des chagossiens .
Si vous n’avez pas suivi le début de cette histoire, cela mérite une explication : Les Chagos, archipel au nord de l’Océan Indien, étaient une colonie britannique rattachée à Maurice, et lors de l’indépendance de Maurice en 1968, les britanniques ont gardé cet archipel. Ensuite la grande bretagne a loué une des Iles - l’Ile de Diego Garcia – aux américains qui en ont fait une base aérienne stratégique ; ils ont exigé un terrain nu, sans personne.
Pour cela les britanniques ont carrément vidé les chagos de tous leurs habitants. Ils ont été envoyés contraints et forcés vers Maurice, quelques uns vers les Seychelles.
Cela fait des années que les chagossiens et leurs descendants réclament le retour chez eux, des procès sans fin ont été engagés. En 2006, la grande bretagne avait fait un geste en autorisant un voyage retour, juste pour une visite. Aujourd’hui l’invitation est renouvelée mais les autorités mauriciennes ne l’entendent pas de cette oreille, car elles revendiquent toujours la souveraineté sur l’archipel.
Mais le journal « le Mauricien » ajoute que cette invitation pourrait créer une division, certains chagossiens voulant quand même profiter de cette offre.
SOUVERAINETÉ TERRITORIALE : La guerre des voyages aux Chagos entamée.
L’ambassade britannique à Maurice a annoncé que la Grande Bretagne allait organiser bientôt un voyage aller-retour pour les chagossiens exilés à Maurice afin qu’ils puissent aller revoir un peu leur archipel ; ils ont jusqu’au 18 avril pour s’inscrire.
Les autorités mauriciennes, et d’ailleurs tous les partis même de l’opposition, ne sont pas d’accord avec cette invitation britannique et veulent organiser un voyage elles mêmes avec l’association des chagossiens .
Si vous n’avez pas suivi le début de cette histoire, cela mérite une explication : Les Chagos, archipel au nord de l’Océan Indien, étaient une colonie britannique rattachée à Maurice, et lors de l’indépendance de Maurice en 1968, les britanniques ont gardé cet archipel. Ensuite la grande bretagne a loué une des Iles - l’Ile de Diego Garcia – aux américains qui en ont fait une base aérienne stratégique ; ils ont exigé un terrain nu, sans personne.
Pour cela les britanniques ont carrément vidé les chagos de tous leurs habitants. Ils ont été envoyés contraints et forcés vers Maurice, quelques uns vers les Seychelles.
Cela fait des années que les chagossiens et leurs descendants réclament le retour chez eux, des procès sans fin ont été engagés. En 2006, la grande bretagne avait fait un geste en autorisant un voyage retour, juste pour une visite. Aujourd’hui l’invitation est renouvelée mais les autorités mauriciennes ne l’entendent pas de cette oreille, car elles revendiquent toujours la souveraineté sur l’archipel.
Mais le journal « le Mauricien » ajoute que cette invitation pourrait créer une division, certains chagossiens voulant quand même profiter de cette offre.
Tanzanie
Des inquiétudes sur la liberté de la presse en Tanzanie
Elles sont évoquées par le quotidien indépendant Citizen, qui évoque une préoccupation qui monte, y compris à l’étrange,r vis-à-vis des atteintes à la liberté d’informer. Que se passe-t-il ?
Il y a quelques jours le préfet de la région de Dar es Salaam a fait une descente de police musclée dans une radio télévision très populaire à Dar, « Clouds FM », parce qu’il n’appréciait pas la couverture de l’actualité par cette station. Des journalistes ont été menacés ; certains n’osant plus reprendre l’antenne.
Le ministre de l’information a pris position en faveur du média et ordonné une enquête sur les agissements du préfet.
Contre toute attente, le président de la République n’a pas sanctionné le préfet … au contraire, il a viré le ministre de l’information !
L’ONG Reporters Sans Frontières constate un durcissement vis-à-vis des médias depuis l’arrivée au pouvoir du président John Magufuli. Plusieurs radios ont été suspendues ; une dizaine de personnes sont poursuivies en raison de leur positionnement sur les réseaux sociaux.
L’arrivée au pouvoir de John Magufuli en octobre 2015 avait suscité beaucoup d’enthousiasme de part sa lutte contre la corruption, la gabegie, et le laisser -aller dans les services de l’Etat. En revanche c’est aujourd’hui son autoritarisme qui s’exprime de plus en plus.
Elles sont évoquées par le quotidien indépendant Citizen, qui évoque une préoccupation qui monte, y compris à l’étrange,r vis-à-vis des atteintes à la liberté d’informer. Que se passe-t-il ?
Il y a quelques jours le préfet de la région de Dar es Salaam a fait une descente de police musclée dans une radio télévision très populaire à Dar, « Clouds FM », parce qu’il n’appréciait pas la couverture de l’actualité par cette station. Des journalistes ont été menacés ; certains n’osant plus reprendre l’antenne.
Le ministre de l’information a pris position en faveur du média et ordonné une enquête sur les agissements du préfet.
Contre toute attente, le président de la République n’a pas sanctionné le préfet … au contraire, il a viré le ministre de l’information !
L’ONG Reporters Sans Frontières constate un durcissement vis-à-vis des médias depuis l’arrivée au pouvoir du président John Magufuli. Plusieurs radios ont été suspendues ; une dizaine de personnes sont poursuivies en raison de leur positionnement sur les réseaux sociaux.
L’arrivée au pouvoir de John Magufuli en octobre 2015 avait suscité beaucoup d’enthousiasme de part sa lutte contre la corruption, la gabegie, et le laisser -aller dans les services de l’Etat. En revanche c’est aujourd’hui son autoritarisme qui s’exprime de plus en plus.
La Réunion
Dans les journaux de la Réunion
Une personnalité du monde économique réunionnais a été placée en garde à vue hier. Il s’agit de Jean-Bernard Caroupaye, transporteur, représentant de la fédération nationale des transporteurs à la Réunion. Il a été arrêté pour fraude fiscale. Une information révélée hier par nos collègues de Réunion 1ère, et qui est reprise dans toute la presse aujourd’hui. On lui reproche d’avoir dissimulé au fisc un montant de 2 millions d’Euros entre 2009 et 2011. Jean-Bernard Caroupaye aurait acquis récemment dans l’est des terrains et un immeuble pour 1, 4 million d’euros.
Une personnalité du monde économique réunionnais a été placée en garde à vue hier. Il s’agit de Jean-Bernard Caroupaye, transporteur, représentant de la fédération nationale des transporteurs à la Réunion. Il a été arrêté pour fraude fiscale. Une information révélée hier par nos collègues de Réunion 1ère, et qui est reprise dans toute la presse aujourd’hui. On lui reproche d’avoir dissimulé au fisc un montant de 2 millions d’Euros entre 2009 et 2011. Jean-Bernard Caroupaye aurait acquis récemment dans l’est des terrains et un immeuble pour 1, 4 million d’euros.
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