Revue de presse régionale

L'actualité de la région

COMORES

Al Watwan fait état d’une alerte à la salmonelle dans une cargaison de morceaux de poulet congelés. Le quotidien révèle que la délégation de l’Union Européenne à Moroni a adressé une correspondance au ministre des finances pour mettre en garde les autorités nationales.
 
Dans un contrôle de routine effectué en février par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire, une substance appelée salmonelle avait été retrouvée dans une cargaison de viande de poulet destinée aux Comores.
 L’Autorité européenne de la sécurité alimentaire a retrouvé 25 g de salmonelle dans ce chargement. On ne comprend pas très bien pourquoi l’alerte n’a été donnée que maintenant.
« Plusieurs interrogations restent sans réponses » écrit Al Watwan. « Comment une telle situation a-t-elle pu passer inaperçue ?  Cette cargaison est-elle déjà arrivée dans le pays ? Contacté hier après-midi pour avoir son avis sur le sujet, le directeur générale de l’Inrape (Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement) ne décrochait toujours pas le téléphone ».
Pour une fois, il ne s’agit pas de poulet brésilien, mais polonais.
Quant à la salmonelle, c’est une bactérie dangereuse qui peut occasionner des intoxications sévères, voire mortelles surtout  pour les personnes âgées ou les enfants.
 
MADAGASCAR

Route digue d’Antananarivo : Le fils d’un karana kidnappé sous les yeux des policiers.
Un adolescent de 17 ans, Firose Nourbay, fils du propriétaire du magasin Eden Textiles, a fait l’objet  d’un  rapt hier vers 6h 30. Il s’agit d’un élève du Lycée Français à Ambatobe. Il était en train d’attendre le bus scolaire quand une voiture s’est arrêtée devant lui. Six individus cagoulés munis de trois fusils d’assaut Kalachnikov et deux pistolets automatiques en sont sortis et ont enlevé de force l’adolescent pour l’embarquer dans la voiture. Tout s’est passé sous les yeux des policiers de la circulation en faction. Malheureusement, ces derniers n’ont  rien pu faire du fait qu’avant de prendre la fuite,  les kidnappeurs ont ouvert le feu  et ont  touché un policier au visage. Le radiateur de la voiture de la police qui était stationnée un peu plus loin a été criblé de balles
Midi-Madagascar explique que « pour le moment, les ravisseurs n’ont pas encore demandé de rançon. ».
Dans l’Express de Madagascar « Le Collectif des Français d’Origine Indienne de Madagascar s’insurge. Il confie que les parents de Firoze Nourbhay sont sans nouvelle de leur fils ». Le collectif se dresse contre « la violence croissante perpétrée à l’encontre de la communauté française d’origine  indienne vivant à Mada­gascar ». Il lance un appel solennel « au Gouvernement malgache et à la Communauté Internationale pour stopper la violence à l’encontre de notre communauté».
Mais  Midi-Madagascar émet une autre hypothèse : « L’histoire du kidnapping commis dans ce pays depuis des années fait penser à une affaire au sein de la communauté karana. Une réalité qui rend difficile le travail de nos forces de l’ordre car les familles victimes refusent souvent de collaborer » conclut le journal

 MADAGASCAR

Dans l’Express de Madagascar, un bras de fer est engagé entre les chauffeurs de taxi et la municipalité d’Antananarivo.
La municipalité a décidé de mettre en place une nouvelle lanterne sur le toit des taxis. L’objectif affiché est de lutter contre les taxis illégaux. La lanterne est équipée d’un hologramme infalsifiable. 52 taxis ont déjà été équipés ; mais la fédération syndicale qui représente les 700 taxis de la capitale part maintenant en guerre contre ce nouvel équipement, alors qu’elle était d’accord au départ. Pourquoi ? Parce qu’entre temps les taximen découvrent les termes du contrat. La société qui équipe ces lanternes, qui sont beaucoup plus grandes que les anciennes, en profite pour diffuser de la publicité dont les revenus lui reviendront. Ensuite les chauffeurs ont découvert qu’ils étaient responsables de réparer ce matériel en cas de panne ou de casse. Enfin, ce contrat les lie à une société d’assurances à leurs frais. Du coup des chauffeurs ont entamé la tournée des stations de taxis pour demander à leurs collègues de refuser ce contrat.

MOZAMBIQUE

Un problème que nous connaissons trop bien à Mayotte : le manque d’eau.
Les autorités de la capitale, Maputo au sud du pays, ont décidé de rationner la distribution d’eau. Il n’a pas assez plu ces derniers mois et la retenue d’eau n’est remplie qu’à 28% de ses capacités et la saison sèche ne va pas tarder à commencer.
Dans la région de Nampula (tout près d’ici de l’autre côté du canal de Mozambique) » les pluies irrégulières mettent en péril la récolte de coton » explique le journal « Opais ».
 

 REUNION

Le site « Zinfos974 » raconte l’histoire d’un détenu réunionnais dans une prison de métropole, en Dordogne, et qui a profité d’une permission de sortie pour se faire la belle. Il a pris l'avion pour la Réunion la semaine dernière afin de se rapprocher de ses enfants.
Désormais incarcéré au centre pénitentiaire de Domenjod, il doit encore purger dix mois derrière les barreaux. À cela s'ajoute sa condamnation pour évasion: quatre mois ferme.
Arrivé il y a dix jours à l'aéroport Roland-Garros, il s'est constitué prisonnier.
Lors de son procès pour évasion, son avocate a demandé aux juges de prendre en compte sa situation particulière : "Ce n'est pas un crime, mais l'acte de désespoir d'un père qui n'a pas vu ses enfants depuis sept mois".
Selon « Zinfos974 », l'administration pénitentiaire – par mesure d’économie - ne compte pas payer un billet d'avion pour renvoyer cet homme d'une trentaine d'années là où il était détenu pour une peine de quatre ans pour des violences conjugales.