REUNION
Jeudi dernier un jeune homme de 22 ans récemment converti à l’Islam radical a tiré sur des policiers venus l’interpeller à son domicile. Il a bléssé deux policiers. Une information judiciaire a été ouverte contre lui, mais aussi contre sa mère chez qui il vivait. Le JIR nous apprend que sa mère, qui dans un premier temps avait déclaré qu’elle ne connaissait rien des activités de son fils, est soupçonnée par les enquêteurs de l'avoir aidé à acquérir certaines de ses armes, alors qu'elle ne pouvait ignorer la radicalisation de son fils
Tous deux doivent être transférés de La Réunion à Paris, pour être mises en examen.
Le JIR rappelle qu’une filière jihadiste, la première en outre-mer, avait été démantelée à La Réunion en juin 2015. La filière était dirigée par un prédicateur salafiste présumé de 21 ans surnommé "l'Égyptien". Il a été interpellé en juin 2015 et transféré à Paris, où il a été mis en examen et incarcéré.
Selon les chiffres de la préfecture de La Réunion, une centaine de personnes soupçonnées de radicalisation sont recensées sur l'île.
MADAGASCAR
Midi Madagascar rapporte ce matin que « des magistrats du parquet de la chaîne pénale anti-corruption ont voulu vérifier si Claudine Razaimamonjy est vraiment admise à la Chambre 126 (Service Neurochirurgie) Cette visite inopinée aurait obtenu l’autorisation du procureur de la République, en se présentant devant la porte de la Chambre 126, c’est le vice-président du Sénat et ses gardes du corps qui les ont accueillis. Empêchés par ces derniers à l’entrée, les magistrats de la chaîne pénale n’ont pas pu vérifier si la femme d’affaires proche du régime est vraiment sur son lit d’hôpital. Cela confirmerait les rumeurs selon lesquelles Claudine Razaimamonjy a disparu après son retour de Maurice
MADAGASCAR
Rien ne va plus entre la communauté musulmane de Madagascar et le ministre de l’éducation Paul Rabary. Il est accusé d’islamophobie.
« Madagascar Tribune » rapporte que la communauté musulmane est assez remontée par la décision du ministre de l’Education nationale de fermer des écoles coraniques.
Des responsables de mosquées de Mahajanga, lieu où il a fait sa déclaration, dénoncent la décision du ministre : soit il a reçu des fausses informations soit il ne connaît rien à rien à l’éducation dispensée dans les écoles coraniques. Ses explications sur les raisons qui l’ont amené à prendre cette décision de fermeture sont sans fondements selon les responsables religieux musulmans.
. « Rien dans les cours dispensés dans les écoles coraniques ne montre qu’on veut faire de ces enfants musulmans des futurs islamistes, donc on ne comprend rien à la décision du ministre », s’emportent les responsables.
Ces musulmans accusent tout simplement le ministre Paul Rabary d’être islamophobe. Le fait d’avoir choisi de faire ce genre de déclaration à Mahajanga et le vendredi le prouve selon eux. « Paul Rabary est tout sauf responsable d’autant qu’il se targue d’être sociologue alors qu’il sème la zizanie dans la société maintenant », dénoncent ces musulmans de Mahajanga. « Un sociologue est censé apporter de l’harmonie dans la société et non créer la bisbille selon ces musulmans ».
MAURICE
Une histoire assez rare racontée par le journal « Le Mauricien » celle de l’arrestation d’un immigrant sans papier… de nationalité française ; Et en fait, ce serait une histoire d’amour.
Un ressortissant français d’une quarantaine d’années a été arrêté pour avoir falsifié son visa. Il a déclaré aux enquêteurs qu’il était prêt à tout pour rester sur notre île, car il était fou amoureux d’une Mauricienne. Le pot aux roses a été découvert par les officiers de l’État civil qui ont référé son cas à la police.
Julien Alain V. est arrivé à Maurice le jeudi 2 mars avec un visa de séjour pour 30 jours. Il aurait fait la connaissance de sa dulcinée sur un réseau social et une fois sur place, le Français voulait passer un maximum de temps avec elle. Il s’est rendu compte qu’il ne pouvait plus vivre sans sa moitié et voulait à tout prix rester à ses côtés. Le couple a décidé de s’unir en préparant son mariage civil. Mais le Français a manipulé le chiffre sur son visa en faisant passer le 3 au 9, soit un séjour sur notre territoire de 90 jours au lieu de 30. C’est en vérifiant ses papiers que les officiers ont noté ce changement
Cependant, les policiers n’écartent pas la possibilité qu’il y aurait eu un « arrangement financier » au sein du couple pour que le Français puisse obtenir la nationalité mauricienne dans quelques années. La police compte questionner la femme pour déterminer si sa version corrobore avec celle de son amoureux.
Le journal ajoute que « l’ironie est que son vœu a été partiellement exaucé puisque la police a saisi son passeport. Le Français ne pourra pas quitter le pays au moins jusqu’à la fin de l’enquête ».
TANZANIE
Le président John Magufuli a pris une décision radicale contre les faux diplômes. Près de 10 000 fonctionnaires viennent d’être contraints de quitter leurs postes. Ils avaient de faux baccalauréats ou de faux diplômes universitaires. Le président tanzanien leur a laissé le choix : soit ils démissionnaient, soit ils étaient poursuivis en justice et encourraient 7 ans de prison.
9 932 fonctionnaires se retrouvent donc à la rue.
L’enquête avait commencé depuis le mois d’octobre dernier, un après son arrivée au pouvoir. Le président a prévenu les fonctionnaires qu’il ne ferait pas de cadeau et il a tenu parole.
MOZAMBIQUE
Le journal « O’païs » rapporte que le ministère mozambicain de la santé lance une nouvelle campagne de distribution de moustiquaires pour protéger la population du paludisme dans la province de Cabo Delgado. C’est la région la plus proche de l’archipel des Comores au nord du Mozambique.
Le problème dans cette région - explique le journal- est que les moustiquaires sont détournées de leur fonction initiale puisque beaucoup de gens s’en servent – non pas pour se protéger des moustiques – mais pour aller à la pêche aux petits poissons.
C’est un véritable risque pour la santé car ces moustiquaires sont imprégnées d’insecticide et peuvent donc rendre les poissons toxiques pour les consommateurs.
Les autorités tirent la sonnette d’alarme auprès des populations côtières pour qu’elles cessent cette pratique.
MADAGASCAR
Midi-Madagascar nous propose un portrait du doyen des entraineurs de basket du pays. Son surnom est Ratafia, et il mérite sans doute une place dans le livre des records. Ratafia est âgé de 87 ans et il est toujours en activité. Il entraine l’équipe féminine de Basket du Stade Olympique de l’Emyrne ; et de temps en temps il opère pour l’équipe nationale.
Un sacré sportif qui n’a pas touché qu’au basket, il a aussi été entraineur de rugby et il a débuté sa carrière comme footballeur. Il a été licencié pour la première fois à l’Orient Club de Tana en … 1947 !
Un coup de chapeau bien mérité aujourd’hui dans Midi-Madagascar