MADAGASCAR
Une révision constitutionnelle se précise de plus en plus selon « l’Express de Madagascar ». Il s’agit de permettre au président de rester au pouvoir jusqu’au jour du scrutin, au lieu d’être obligé de démissionner 60 jours avant les élections.
L’actuelle constitution malgache comporte cette particularité : le président, s’il est candidat à sa succession, doit laisser son pouvoir 60 jours avant l’élection.
La raison de cette précaution et simple : Il s’agit d’éviter qu’un président sortant utilise les moyens de l’Etat pour faire campagne, ou pire : qu’il use de son pouvoir pour tricher et truquer le scrutin comme on le voit souvent.
Or à Madagascar, il y aura une présidentielle à la fin de l’année prochaine (2018), et le président Hery Rajaonari¬mam¬pianina veut se présenter. Ses partisans veulent faire sauter cet article constitutionnel. Cela fait de pleines pages dans les journaux depuis quelques semaines. Cette révision, écrit encore aujourd’hui « L’Express » est « contestée par la société civile et les partis de l’opposition, vue d’un mauvais œil par la communauté internationale, mais jugée comme « nécessité impérieuse » par les partisans du régime, la révision
constitutionnelle semble se préciser envers et contre tout. »
Dans le journal « Midi-Madagascar », on peut lire une interview d’un analyste politique Albain Rabemananjara le président du Club Développement Ethique, il dit :
« L’atmosphère politique commence à se détériorer. A quelques mois de la prochaine présidentielle, la tension monte déjà au niveau des états-majors politiques pour annoncer les premiers signes d’une probable crise. Or, une nouvelle crise sera catastrophique pour le pays, pour son économie et son peuple. Et la volonté du régime de changer les règles du jeu électoral à l’approche des échéances ne fait qu’attiser cette tension qui risque d’être explosive »
Une autre crainte plus immédiate et plus terre à terre est exprimée dans la presse malgache : le retour des inondations dans la capitale
La saison des pluies s’annonce et avec elle les risques d’inondations dans la capitale. Il a commencé à pleuvoir un peu le week-end dernier nous dit « Midi Madagascar ». Ceux qui connaissent Antananarivo savent que la ville est bâtie sur plusieurs collines et de parties basses comportant des marécages, des rivières et les lacs qui ne demandent qu’à déborder à la moindre averse.
« Nous sommes face à un problème persistant qui reste, pour l’instant, non résolu » écrit « Midi-Madagascar », « Les opérations de curage des canaux, effectuées bien avant l’arrivée de la saison pluvieuse, n’ont pas toujours obtenu les résultats escomptés ».
MAURICE
Les investissements touristiques n’en finissent plus à l’Ile Maurice. Il en est un qui soulève une controverse en ce moment : une extension du complexe St Geran sur la côte est.
« C’est un projet hôtelier et touristique qui suscite de grosses interrogations quant à son impact sur l’environnement et l’éco-système marin » écrit le journal « le Mauricien ». « L’hôtel a démarré les travaux de construction de 60 villas grand luxe sur son parcours de golf. Au programme, installation de récifs artificiels, passage comblé pour accéder à l’îlot Banane et, sur les reproductions des dessins du projet réalisé, l’impression très nette que la carte côtière va changer ».
« Ce qui taraude le plus dans ce dossier, ce sont les assouplissements successifs consentis au promoteur sans que les garanties de la préservation de l’environnement ne soient manifestement assurées. »
« Nous ne sommes pas contre le développement mais il est tout de même essentiel de considérer les gens des alentours” dit une association de pêcheurs de la région qui a manifesté devant l’hôtel.
LA REUNION
Un dramatique accident est à la une des journaux réunionnais ce matin. Trois jeunes piétons fauchés par une voiture. Bilan : deux morts et un blessé grave.
Cela s’est passé à St André, dans l’est de la Réunion hier après midi. Trois jeunes lycéens, deux filles et un garçon attendaient à un arrêt de bus quand a surgit une puissante voiture, une Audi malheureusement conduite par un jeune homme qui ne savait pas conduire. A une vitesse excessive, la voiture a fauché les trois lycées. Un garçon et une fille, âgés de 16 et 17 ans, ont été tués, une autre jeune fille du même âge a été grièvement blessée mais ses jours ne sont pas en danger.
Il n’y a rien de terroriste dans ce drame, mais simplement la perte de contrôle d’un jeune conducteur qui a voulu faire le malin devant le lycée au volant d’une voiture puissante qu’il ne maitrisait pas.
Il a été arrêté.
Une révision constitutionnelle se précise de plus en plus selon « l’Express de Madagascar ». Il s’agit de permettre au président de rester au pouvoir jusqu’au jour du scrutin, au lieu d’être obligé de démissionner 60 jours avant les élections.
L’actuelle constitution malgache comporte cette particularité : le président, s’il est candidat à sa succession, doit laisser son pouvoir 60 jours avant l’élection.
La raison de cette précaution et simple : Il s’agit d’éviter qu’un président sortant utilise les moyens de l’Etat pour faire campagne, ou pire : qu’il use de son pouvoir pour tricher et truquer le scrutin comme on le voit souvent.
Or à Madagascar, il y aura une présidentielle à la fin de l’année prochaine (2018), et le président Hery Rajaonari¬mam¬pianina veut se présenter. Ses partisans veulent faire sauter cet article constitutionnel. Cela fait de pleines pages dans les journaux depuis quelques semaines. Cette révision, écrit encore aujourd’hui « L’Express » est « contestée par la société civile et les partis de l’opposition, vue d’un mauvais œil par la communauté internationale, mais jugée comme « nécessité impérieuse » par les partisans du régime, la révision
constitutionnelle semble se préciser envers et contre tout. »
Dans le journal « Midi-Madagascar », on peut lire une interview d’un analyste politique Albain Rabemananjara le président du Club Développement Ethique, il dit :
« L’atmosphère politique commence à se détériorer. A quelques mois de la prochaine présidentielle, la tension monte déjà au niveau des états-majors politiques pour annoncer les premiers signes d’une probable crise. Or, une nouvelle crise sera catastrophique pour le pays, pour son économie et son peuple. Et la volonté du régime de changer les règles du jeu électoral à l’approche des échéances ne fait qu’attiser cette tension qui risque d’être explosive »
Une autre crainte plus immédiate et plus terre à terre est exprimée dans la presse malgache : le retour des inondations dans la capitale
La saison des pluies s’annonce et avec elle les risques d’inondations dans la capitale. Il a commencé à pleuvoir un peu le week-end dernier nous dit « Midi Madagascar ». Ceux qui connaissent Antananarivo savent que la ville est bâtie sur plusieurs collines et de parties basses comportant des marécages, des rivières et les lacs qui ne demandent qu’à déborder à la moindre averse.
« Nous sommes face à un problème persistant qui reste, pour l’instant, non résolu » écrit « Midi-Madagascar », « Les opérations de curage des canaux, effectuées bien avant l’arrivée de la saison pluvieuse, n’ont pas toujours obtenu les résultats escomptés ».
MAURICE
Les investissements touristiques n’en finissent plus à l’Ile Maurice. Il en est un qui soulève une controverse en ce moment : une extension du complexe St Geran sur la côte est.
« C’est un projet hôtelier et touristique qui suscite de grosses interrogations quant à son impact sur l’environnement et l’éco-système marin » écrit le journal « le Mauricien ». « L’hôtel a démarré les travaux de construction de 60 villas grand luxe sur son parcours de golf. Au programme, installation de récifs artificiels, passage comblé pour accéder à l’îlot Banane et, sur les reproductions des dessins du projet réalisé, l’impression très nette que la carte côtière va changer ».
« Ce qui taraude le plus dans ce dossier, ce sont les assouplissements successifs consentis au promoteur sans que les garanties de la préservation de l’environnement ne soient manifestement assurées. »
« Nous ne sommes pas contre le développement mais il est tout de même essentiel de considérer les gens des alentours” dit une association de pêcheurs de la région qui a manifesté devant l’hôtel.
LA REUNION
Un dramatique accident est à la une des journaux réunionnais ce matin. Trois jeunes piétons fauchés par une voiture. Bilan : deux morts et un blessé grave.
Cela s’est passé à St André, dans l’est de la Réunion hier après midi. Trois jeunes lycéens, deux filles et un garçon attendaient à un arrêt de bus quand a surgit une puissante voiture, une Audi malheureusement conduite par un jeune homme qui ne savait pas conduire. A une vitesse excessive, la voiture a fauché les trois lycées. Un garçon et une fille, âgés de 16 et 17 ans, ont été tués, une autre jeune fille du même âge a été grièvement blessée mais ses jours ne sont pas en danger.
Il n’y a rien de terroriste dans ce drame, mais simplement la perte de contrôle d’un jeune conducteur qui a voulu faire le malin devant le lycée au volant d’une voiture puissante qu’il ne maitrisait pas.
Il a été arrêté.