COMORES
Le journal Al Watwan annonce que la Banque centrale des Comores, l’Union régionale des Sanduk d’Anjouan, et l’Agence française de développement viennent de signer deux conventions de financement au profit du secteur productif qui regroupe entre autres l’agriculture, la pêche, le tourisme et l’artisanat.
Ces conventions portent sur 4 millions d’euros et devraient permettre aux institutions financières bénéficiaires de financer quelques 2000 petits projets dont la moitié portée par des femmes.
Selon l’ambassadeur français aux Comores, pour atteindre l’émergence en 2030, le “développement des activités productives, porteuses de valeur ajoutée et d’emplois” demeure le meilleur chemin.
Pour Robby Judes “l’économie hors administration assure l’emploi de seulement 20% de la population, un taux largement inférieur à la moyenne africaine (60%)”. Il a tenu à signaler que le chômage élevé chez les jeunes et les femmes en particulier “constitue une source potentielle d’instabilité”.
Le diplomate estime que ce programme témoigne de l’engagement de la France pour “accompagner l’Union des Comores sur le chemin de l’émergence, pour l’amélioration générale des conditions de vie de la population comorienne”.
Dans Al Watwan toujours, on parle du Salon du Livre qui s’est tenu la semaine dernière à Mayotte ; et le journal déplore que deux écrivains comoriens invités n’ont pas pu s’y rendre pour cause de refus de visa.
Pourtant, écrit le journal ce salon était « placé sous le signe de l’ouverture et de la rencontre des peuples à travers leurs littératures et leurs écrivains”, ce salon qui, selon les organisateurs, constituait l’occasion pour de nombreux auteurs de promouvoir leurs œuvres et de rencontrer leurs lecteurs mahorais.
Cependant, deux écrivains qui y ont pourtant été invités, ont manqué à l’appel. Il s’agit d’Adjmael Halidi et Saindoune Ben Ali. Ces derniers se sont vu refuser le visa d’entrer à Mayotte pour, selon toute vraisemblance, manque de confiance par rapport aux respects de séjour par les demandeurs.
“Votre volonté de quitter le territoire du département d’outre-mer de votre choix avant l’expiration du visa n’a pas pu être établie”, lit-on sur le document notifiant le refus de délivrance du visa de court-séjour .
Un des écrivains qui a essuyé ce refus de visa, Adjmael Halidi, a, pourtant effectué ses études, en France, notamment à La Réunion et a vécu et travaillé pendant un certain temps en France hexagonale. “Si j’avais voulu rester là-bas, je l’aurais fait avant”, a déclaré Adjmael lors d’un entretien avec le journal.
Les deux écrivains malheureux avaient été programmés pour animer, avec des collègues de la région, la deuxième conférence du salon, le samedi 23 septembre, et l’administration de l’île avait signifié son engagement à prendre en charge les participants.
Avec ce refus de visa d’entrer à Mayotte à deux écrivains, le service consulaire de l’ambassade de France à Moroni a fait le choix d’ignorer la “Recommandation relative à la condition de l’artiste”, des Nations Unies qui recommande aux Etats signataires, dont la France, d’assurer une circulation plus libre des artistes et de leurs œuvres.
MADAGASCAR
Le déplacement du chef de l’Etat malgache à New-York, à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations Unies fait l’objet de nombreux commentaires dans la presse
Le périple new-yorkais du président de la République Hery Rajaonarimampianina dans le cadre de la 72e Assemblée Générale des Nations unies a été largement commenté par la presse nationale. Pour certains qui se référent au discours prononcé par le chef de l’Etat à la tribune de l’ONU, c’est un succès. Le ministère des Affaires étrangères a même parlé d’une victoire de la diplomatie malgache. Mais pour d’autres, la présence à New-York du président Hery Rajaonarimampianina a été un échec.
Chaque parole et chaque geste est décortiqué
Midi-Madagascar, par exemple, souligne que « le chef de l’Etat malgache n’a pas été invité mercredi dernier à un déjeuner de travail offert par le président des Etats-Unis Donald Trump aux Chefs d’Etat et ministres des Affaires étrangères de l’Afrique Subsaharienne. A l’Assemblée Générale des Nations unies, le président Hery Rajaonarimampianina a approché le président français Emmanuel Macron pour lui serrer la main, mais ce dernier n’a pas pris la peine de se mettre debout en signe de respect réciproque à l’endroit de son homologue malgache.
A Madagascar toujours, l’évasion de 11 détenus de la prison de Tamatave pourrait faire rire, s’il ne s’agissait pas de dangereux malfaiteurs
Le site de RFI raconte que cela s’est passé samedi soir à la prison d'Ambatondrazaka dans la province de Tamatave, dans l'est du pays. Onze prisonniers ont pu prendre la fuite sans que les gardiens ne s'en rendent compte.
C'est en faisant un trou dans le mur de leur cellule que les détenus ont pu s'enfuir. Alors que les gardiens s'étaient endormis, ils sont parvenus à enlever quelques briques au niveau de leur lits superposés. Ils ont ensuite sauté et escaladé un mur de cinq mètres. Parmi les fugitifs, des criminels notoires condamnés pour assassinats, viols ou encore vols de zébus
Lors d'une réunion d'urgence de la gendarmerie dans la nuit de dimanche à lundi, les agents pénitentiaires ont expliqué s'être endormis après avoir fêté l'anniversaire d'un détenu. D'après leurs dires, le prisonnier aurait introduit un somnifère dans leurs verres.
Le journal Al Watwan annonce que la Banque centrale des Comores, l’Union régionale des Sanduk d’Anjouan, et l’Agence française de développement viennent de signer deux conventions de financement au profit du secteur productif qui regroupe entre autres l’agriculture, la pêche, le tourisme et l’artisanat.
Ces conventions portent sur 4 millions d’euros et devraient permettre aux institutions financières bénéficiaires de financer quelques 2000 petits projets dont la moitié portée par des femmes.
Selon l’ambassadeur français aux Comores, pour atteindre l’émergence en 2030, le “développement des activités productives, porteuses de valeur ajoutée et d’emplois” demeure le meilleur chemin.
Pour Robby Judes “l’économie hors administration assure l’emploi de seulement 20% de la population, un taux largement inférieur à la moyenne africaine (60%)”. Il a tenu à signaler que le chômage élevé chez les jeunes et les femmes en particulier “constitue une source potentielle d’instabilité”.
Le diplomate estime que ce programme témoigne de l’engagement de la France pour “accompagner l’Union des Comores sur le chemin de l’émergence, pour l’amélioration générale des conditions de vie de la population comorienne”.
Dans Al Watwan toujours, on parle du Salon du Livre qui s’est tenu la semaine dernière à Mayotte ; et le journal déplore que deux écrivains comoriens invités n’ont pas pu s’y rendre pour cause de refus de visa.
Pourtant, écrit le journal ce salon était « placé sous le signe de l’ouverture et de la rencontre des peuples à travers leurs littératures et leurs écrivains”, ce salon qui, selon les organisateurs, constituait l’occasion pour de nombreux auteurs de promouvoir leurs œuvres et de rencontrer leurs lecteurs mahorais.
Cependant, deux écrivains qui y ont pourtant été invités, ont manqué à l’appel. Il s’agit d’Adjmael Halidi et Saindoune Ben Ali. Ces derniers se sont vu refuser le visa d’entrer à Mayotte pour, selon toute vraisemblance, manque de confiance par rapport aux respects de séjour par les demandeurs.
“Votre volonté de quitter le territoire du département d’outre-mer de votre choix avant l’expiration du visa n’a pas pu être établie”, lit-on sur le document notifiant le refus de délivrance du visa de court-séjour .
Un des écrivains qui a essuyé ce refus de visa, Adjmael Halidi, a, pourtant effectué ses études, en France, notamment à La Réunion et a vécu et travaillé pendant un certain temps en France hexagonale. “Si j’avais voulu rester là-bas, je l’aurais fait avant”, a déclaré Adjmael lors d’un entretien avec le journal.
Les deux écrivains malheureux avaient été programmés pour animer, avec des collègues de la région, la deuxième conférence du salon, le samedi 23 septembre, et l’administration de l’île avait signifié son engagement à prendre en charge les participants.
Avec ce refus de visa d’entrer à Mayotte à deux écrivains, le service consulaire de l’ambassade de France à Moroni a fait le choix d’ignorer la “Recommandation relative à la condition de l’artiste”, des Nations Unies qui recommande aux Etats signataires, dont la France, d’assurer une circulation plus libre des artistes et de leurs œuvres.
MADAGASCAR
Le déplacement du chef de l’Etat malgache à New-York, à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations Unies fait l’objet de nombreux commentaires dans la presse
Le périple new-yorkais du président de la République Hery Rajaonarimampianina dans le cadre de la 72e Assemblée Générale des Nations unies a été largement commenté par la presse nationale. Pour certains qui se référent au discours prononcé par le chef de l’Etat à la tribune de l’ONU, c’est un succès. Le ministère des Affaires étrangères a même parlé d’une victoire de la diplomatie malgache. Mais pour d’autres, la présence à New-York du président Hery Rajaonarimampianina a été un échec.
Chaque parole et chaque geste est décortiqué
Midi-Madagascar, par exemple, souligne que « le chef de l’Etat malgache n’a pas été invité mercredi dernier à un déjeuner de travail offert par le président des Etats-Unis Donald Trump aux Chefs d’Etat et ministres des Affaires étrangères de l’Afrique Subsaharienne. A l’Assemblée Générale des Nations unies, le président Hery Rajaonarimampianina a approché le président français Emmanuel Macron pour lui serrer la main, mais ce dernier n’a pas pris la peine de se mettre debout en signe de respect réciproque à l’endroit de son homologue malgache.
A Madagascar toujours, l’évasion de 11 détenus de la prison de Tamatave pourrait faire rire, s’il ne s’agissait pas de dangereux malfaiteurs
Le site de RFI raconte que cela s’est passé samedi soir à la prison d'Ambatondrazaka dans la province de Tamatave, dans l'est du pays. Onze prisonniers ont pu prendre la fuite sans que les gardiens ne s'en rendent compte.
C'est en faisant un trou dans le mur de leur cellule que les détenus ont pu s'enfuir. Alors que les gardiens s'étaient endormis, ils sont parvenus à enlever quelques briques au niveau de leur lits superposés. Ils ont ensuite sauté et escaladé un mur de cinq mètres. Parmi les fugitifs, des criminels notoires condamnés pour assassinats, viols ou encore vols de zébus
Lors d'une réunion d'urgence de la gendarmerie dans la nuit de dimanche à lundi, les agents pénitentiaires ont expliqué s'être endormis après avoir fêté l'anniversaire d'un détenu. D'après leurs dires, le prisonnier aurait introduit un somnifère dans leurs verres.