MADAGASCAR
« Il faut arrêter les polémiques et combattre ensemble efficacement contre la peste ». C’est le message d’une partie de la presse à Madagascar.
Il y a trop de polémiques et d’accusations, notamment contre la municipalité d’Antananarivo.
« Ce genre de polémique n’a pas sa raison d’être et il paraît même déplacé dans cette atmosphère d’union sacrée voulue par la population » écrit « Midi-Madagascar ». C’est une tonalité nouvelle, car la plupart des journaux malgaches avaient plutôt une position accusatrice contre les autorités ces derniers jours.
Donc aujourd’hui on peut lire que « Les efforts des autorités sont visibles et les mesures prises depuis le début de la semaine vont dans le bon sens. Les écoles ont été fermées pour permettre leur désinfection. La municipalité a demandé aux marchands de veiller à la propreté des lieux où ils ont leurs étals. Dans les différents arrondissements de la capitale, a commencé une campagne de nettoyage des rues. Les efforts des autorités gouvernementales sont appuyés par les organisations internationales spécialisées. L’Institut Pasteur prend toute sa part dans cette lutte contre l’épidémie de peste et va faire venir des experts de cette maladie qui vont appuyer de leurs conseils éclairés les équipes médicales malgaches ».
Toujours dans « Midi-Madagascar » : La représentante résidente de l’OMS a déclaré que, pour le moment, il n’y a pas lieu de parler d’épidémie. Il y a des critères pour définir une épidémie, pour le moment ils ne sont pas réunis.
Une autre déclaration, celle du ministre du Tourisme, interrogé par « l’express ». Il est aux antipodes de la panique générale. Roland Ratsiraka évoque « un petit problème ». Le fils de l’ancien président Didier Ratsiraka, ancien maire de Tamatave, a fait cette déclaration au retour du salon du tourisme européen Top Resa.
Toujours à propos de la peste, le gouvernement veut s’attaquer à une autre épidémie, celle des fausses nouvelles. Par exemple un homme ayant publié l’information selon laquelle 40 personnes atteintes de la peste ont succombé dans un hôpital a été arrêté.
« L a traque des individus malintentionnés, semant la psychose généralisée sur Facebook avec de fausses informations, va se poursuivre » selon « Midi –Madagascar »
COMORES
Un universitaire comorien vient nourrir le débat sur Mayotte. Et il répond à Thomas Msaidié, universitaire de Mayotte dont le texte a été publié ces derniers jours dans la presse.
On se souvient que Thomas Msaïdié développait une thèse selon laquelle c’est l’autodétermination qui prime pour dire que Mayotte est française, contrairement à l’intégrité territoriale avancée par les comoriens pour dire que Mayotte est comorienne.
Un nouveau texte émanant de Mohamed Rafsandjani doctorant en droit public et chargé d’enseignement à l’Université de Toulon, entend renverser l’argumentaire de Msaïdié. Il est publié dans Al Watwan.
« À propos de la question de l’île comorienne de Mayotte, le droit est de notre côté » écrit-il.
On rappellera d’abord que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme son nom l’indique, est le droit reconnu à un peuple de pouvoir s’affranchir de toutes formes d’asservissement ou de colonisation. Mais, un peuple, seuls les Comoriens dans leur ensemble le sont. Il n’y a pas de peuple grand-comorien, anjouanais ou mahorais. Pas plus qu’il n’y a pas un peuple corse, basque ou breton. Tout autant qu’il n’existe qu’un seul peuple français, il n’y a qu’un seul peuple comorien ».
Et, à celui-ci a été reconnu le droit de disposer de lui-même. Une consultation populaire a été organisée. À la majorité absolue des voix, ce peuple comorien a choisi l’indépendance. On rappellera aussi que le suffrage universel est indivisible. On ne peut pas disséquer une élection. Les résultats d’un scrutin s’apprécient dans leur unité. Ils se comptabilisent dans leur entièreté. Il n’est pas possible, juridiquement, d’isoler les résultats selon la partie du territoire dont ils proviennent. Sinon, on aurait qu’à faire de Marine Le Pen, la Présidente des territoires français qui ont voté pour elle. Et d’Emmanuel Macron le Président du reste. Absurde, vous pensez ? Ça l’est tout autant en ce qui concerne Mayotte ». On peut retrouver l’intégralité de cet argumentaire sur internet, notamment sur le site de « Al-Watwan ».
« Il faut arrêter les polémiques et combattre ensemble efficacement contre la peste ». C’est le message d’une partie de la presse à Madagascar.
Il y a trop de polémiques et d’accusations, notamment contre la municipalité d’Antananarivo.
« Ce genre de polémique n’a pas sa raison d’être et il paraît même déplacé dans cette atmosphère d’union sacrée voulue par la population » écrit « Midi-Madagascar ». C’est une tonalité nouvelle, car la plupart des journaux malgaches avaient plutôt une position accusatrice contre les autorités ces derniers jours.
Donc aujourd’hui on peut lire que « Les efforts des autorités sont visibles et les mesures prises depuis le début de la semaine vont dans le bon sens. Les écoles ont été fermées pour permettre leur désinfection. La municipalité a demandé aux marchands de veiller à la propreté des lieux où ils ont leurs étals. Dans les différents arrondissements de la capitale, a commencé une campagne de nettoyage des rues. Les efforts des autorités gouvernementales sont appuyés par les organisations internationales spécialisées. L’Institut Pasteur prend toute sa part dans cette lutte contre l’épidémie de peste et va faire venir des experts de cette maladie qui vont appuyer de leurs conseils éclairés les équipes médicales malgaches ».
Toujours dans « Midi-Madagascar » : La représentante résidente de l’OMS a déclaré que, pour le moment, il n’y a pas lieu de parler d’épidémie. Il y a des critères pour définir une épidémie, pour le moment ils ne sont pas réunis.
Une autre déclaration, celle du ministre du Tourisme, interrogé par « l’express ». Il est aux antipodes de la panique générale. Roland Ratsiraka évoque « un petit problème ». Le fils de l’ancien président Didier Ratsiraka, ancien maire de Tamatave, a fait cette déclaration au retour du salon du tourisme européen Top Resa.
Toujours à propos de la peste, le gouvernement veut s’attaquer à une autre épidémie, celle des fausses nouvelles. Par exemple un homme ayant publié l’information selon laquelle 40 personnes atteintes de la peste ont succombé dans un hôpital a été arrêté.
« L a traque des individus malintentionnés, semant la psychose généralisée sur Facebook avec de fausses informations, va se poursuivre » selon « Midi –Madagascar »
COMORES
Un universitaire comorien vient nourrir le débat sur Mayotte. Et il répond à Thomas Msaidié, universitaire de Mayotte dont le texte a été publié ces derniers jours dans la presse.
On se souvient que Thomas Msaïdié développait une thèse selon laquelle c’est l’autodétermination qui prime pour dire que Mayotte est française, contrairement à l’intégrité territoriale avancée par les comoriens pour dire que Mayotte est comorienne.
Un nouveau texte émanant de Mohamed Rafsandjani doctorant en droit public et chargé d’enseignement à l’Université de Toulon, entend renverser l’argumentaire de Msaïdié. Il est publié dans Al Watwan.
« À propos de la question de l’île comorienne de Mayotte, le droit est de notre côté » écrit-il.
On rappellera d’abord que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme son nom l’indique, est le droit reconnu à un peuple de pouvoir s’affranchir de toutes formes d’asservissement ou de colonisation. Mais, un peuple, seuls les Comoriens dans leur ensemble le sont. Il n’y a pas de peuple grand-comorien, anjouanais ou mahorais. Pas plus qu’il n’y a pas un peuple corse, basque ou breton. Tout autant qu’il n’existe qu’un seul peuple français, il n’y a qu’un seul peuple comorien ».
Et, à celui-ci a été reconnu le droit de disposer de lui-même. Une consultation populaire a été organisée. À la majorité absolue des voix, ce peuple comorien a choisi l’indépendance. On rappellera aussi que le suffrage universel est indivisible. On ne peut pas disséquer une élection. Les résultats d’un scrutin s’apprécient dans leur unité. Ils se comptabilisent dans leur entièreté. Il n’est pas possible, juridiquement, d’isoler les résultats selon la partie du territoire dont ils proviennent. Sinon, on aurait qu’à faire de Marine Le Pen, la Présidente des territoires français qui ont voté pour elle. Et d’Emmanuel Macron le Président du reste. Absurde, vous pensez ? Ça l’est tout autant en ce qui concerne Mayotte ». On peut retrouver l’intégralité de cet argumentaire sur internet, notamment sur le site de « Al-Watwan ».