L’hôtel de ville de Sada étant en travaux, le collectif a donc bloqué l’accès aux 3 antennes de Sada-Mangajou. En cause le silence du maire sur les suites du protocole de sortie de crise, à savoir le dossier des marchands de sommeil à Sada dénoncés auprès du procureur de la République et la destruction des deux quartiers insalubres de Cavani Mangajou et à Mkaféni Sada.
Cette contestation était prévisible, le collectif avait saisi la mairie via un courrier déposé le 31 août, qu’un mouvement de protestation aurait lieu dans la commune si jamais le premier magistrat ne le recevait pas pour faire le point sur les accords de la grève de 2021.
Mais l’augmentation des taux des taxes foncières et d’habitation a précipité les évènements. Pour les habitants, cette hausse n’est pas supportable. Le collectif demande donc à discuter avec le maire et ses adjoints, notamment ceux de la sécurité et du foncier. Il est décidé à rester dans la rue et à durcir le mouvement jusqu’à ce que la municipalité les invite à discuter.
Des tensions sur fond de campagne pour les élections départementales partielles dans le canton Sada-Chirongui.