« Nous avons beaucoup travaillé, les droits ne se donnent pas mais s’arrachent » dit Said Kambi au lendemain des négociations avec les ministres de l’Intérieur et des Outremers. « En écoutant ce qu’a dit la presse nationale ce matin, j’ai pu prendre la mesure de ce que nous avons arraché… Nous sommes en train de bouleverser certaines choses en France ».
« Mais nous sommes vigilants, nous n’avons pas quitté les barrages. Nous attendons des engagements écrits, et si ça ne nous satisfait pas nous resterons sur le terrain ». Selon lui, « Darmanin n’en est pas à son premier coup de communication ».
Même si nous quittons les barrages, nous n’arrêterons pas le mouvement. Il doit y avoir un comité de suivi, nous voulons être acteurs. Nous n’allons pas rester les bras croisés.
ajoute Said Kambi
Interrogé sur ses relations réputées distantes avec la députée Estelle Youssouffa dont il est le suppléant, Said Kambi écarte le sujet : « Elle fait son boulot, je n’ai pas à interférer. Pour ma part, je n’ai pas vocation à être un homme politique ».