"Il faut que la peur change de camp", affirme Saidali Boina Hamissi, délégué départemental du Rassemblement National, alors que la deuxième opération Wuambushu a débuté ce mardi sous le nom "Mayotte place nette." "Au rassemblement national, on n'attend rien de cette opération Wuambushu 2", ajoute-t-il. "Il y a eu la première opération, on avait déjà déclaré que ce n'était qu'une opération de communication."
"Il y avait combien de blindés, de militaires, et ça a servi à quoi ?", s'interroge le délégué. "Il n'y a pas eu de mobilisation totale, il fallait une mobilisation du ministère des Affaires étrangères, une mobilisation du ministère des Armées." Il déplore aussi le lancement d'une nouvelle opération, "sans avoir fait le bilan de la première."
Une visite de Marine Le Pen ce week-end
"Notre gouvernement continu de trembler devant ces gens-là. Un préfet qui se fait agresser, ça ne se voit nulle part ailleurs", déclare Saidali Boina Hamissi. "Tous ces gens-là, nous on est très clair, on ira les chercher là où ils sont." Le délégué du RN prône également pour la fin des constructions d'écoles et d'hôpitaux, "qui ne bénéficient qu'aux immigrés."
"Les lois de notre pays sont mal faites, quand une construction illégale est construite, il faut la démolir en 96h, sinon ils ont des droits, et c'est ça le problème", explique-t-il. "Ça fait partie des projets de Marine Le Pen : on va faire une révision constitutionnelle, on va faire un référendum pour que le peuple se prononce sur ces incohérences." Il demande notamment à ce que les demandes d'asiles soient instruites dans les pays de départ. "Pourquoi, ils n'ont pas fait leur demande d'asile en Arabie saoudite, en Tanzanie ou aux Comores?" Marine Le Pen sera en déplacement à Mayotte ce week-end, les 20 et 21 avril.