Un tiers, des infirmiers libéraux de Mayotte et de l’Île de la Réunion, envisage de cesser toute activité d’ici 5 ans. C’est ce qui ressort de l’enquête sur les conditions d’exercice des infirmiers libéraux sur ces deux départements français.
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L’enquête menée par l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS), s’est déroulée en deux temps du mois de juin au mois de juillet 2019 auprès de 350 infirmiers libéraux ; il s’agissait d’identifier et de mesurer les problématiques de cette profession. L’enquête révèle ainsi d’abord un constat : qu’ils exercent à la Réunion ou à Mayotte, les infirmiers libéraux, sont des professionnels expérimentés et polyvalents, avec en moyenne respectivement, 15 et 9 ans d’expérience.
Des années d’expérience qui les aident à supporter par ailleurs des conditions de travail souvent compliquées. En effet, 92% des infirmiers de La Réunion, et 96% des infirmiers de Mayotte, considèrent ainsi leurs conditions de travail difficiles, ou très difficiles.
Autre problématique relevée, le manque de reconnaissance du métier, à la fois par le système de santé et des autres professionnels de santé, à l’instar des médecins et des établissements de santé. 65% des infirmiers de la Réunion, et 85% de Mayotte regrettent l’insuffisance des échanges d’information entre professionnels, des échanges limités et peu structurés selon ces derniers. Et c’est la somme de toutes ces problématiques de reconnaissance et de manque de collaboration qui font peser aujourd’hui un risque sur la profession :
Une situation qui tendrait davantage à une augmentation des effectifs.
65% des infirmiers de la Réunion, et 85% de Mayotte regrettent l’insuffisance des échanges d’information entre professionnels
Des années d’expérience qui les aident à supporter par ailleurs des conditions de travail souvent compliquées. En effet, 92% des infirmiers de La Réunion, et 96% des infirmiers de Mayotte, considèrent ainsi leurs conditions de travail difficiles, ou très difficiles.
Autre problématique relevée, le manque de reconnaissance du métier, à la fois par le système de santé et des autres professionnels de santé, à l’instar des médecins et des établissements de santé. 65% des infirmiers de la Réunion, et 85% de Mayotte regrettent l’insuffisance des échanges d’information entre professionnels, des échanges limités et peu structurés selon ces derniers. Et c’est la somme de toutes ces problématiques de reconnaissance et de manque de collaboration qui font peser aujourd’hui un risque sur la profession :
- 1 infirmier sur 3 pense à cesser toute activité d’ici cinq ans ;
Une situation qui tendrait davantage à une augmentation des effectifs.
Reconnaissance des patients
Outre ces problèmes rencontrés dans ces deux territoires, l’enquête note tout de même un point positif :- les infirmiers libéraux sont conscients et convaincus de l’importance de leur rôle d’accompagnant et de sentinelle pour la bonne prise en charge des patients ;
- une prise de conscience renforcée par la reconnaissance des patients à leur égard.