La sécurité au coeur des revendications mahoraises

Les points stratégiques de Mayotte étaient bloqués par les manifestants
Les organisateurs de la grève générale à Mayotte dénoncent des dysfonctionnements des services de l'Etat en général. Mais la lutte contre les violences et l'insécurité demeurent leur première exigence
Depuis deux semaines une grève générale est organisée à Mayotte pour exiger la sécurité. C’est une revendication historique. Les habitants du 101ème département français ne se sentent plus en sécurité chez eux. Ils exigent de la France, qu'elle tienne la promesse faite à Andriantsoly, dernier roi de Mayotte ; et des autorités de leur pays, qu'elles remplissent leur devoir.

Haoussi Bahédja de l'intersyndicale à l'origine de la mobilisation était l'invité du journal télévisé de La 1ère, vendredi dernier :
©mayotte
L’économie de l’île est touchée. Les cambriolages des entreprises sont monnaie courante à tel point que des assureurs refusent de les couvrir. Les commerces sont braqués. Le secteur touristique subit lui aussi les conséquences. Des agressions ont lieu sur les plages, sur les sites touristiques et sur les pistes de randonnée, en plein jour.    
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L’école n’est plus un sanctuaire. Les violences dans et autour des établissements scolaires  ont atteint les limites de l’acceptable. Il n’y a pas un domaine de la vie à Mayotte qui ne soit pas impacté par l’insécurité.