Le syndicaliste explique que les conducteurs de transporteurs scolaires ont entamé un droit de retrait reconductible face aux caillassages :
on n’a plus d’espoir. Tout a été mis sur la table, nous sommes arrivés au bout des discussions. Le dernier protocole d’accord a été signé à 17h00, et à 18h00 on se faisait caillasser !
Selon lui, depuis la rentrée scolaire, 94 incidents ont été recensés. « Avez-vous entendu le procureur ? Avez-vous entendu le président du Conseil Départemental ? »
Siaka Anli Djoumoi rappelle le slogan du mouvement : « Pas de justice, pas de bus » ; et il poursuit « On ne dit pas que les forces de l’ordre ne font pas leur boulot. Elles sont présentes, elles interpellent, mais ensuite les individus sont libérés ».
Dans les autres départements, où avez-vous vu un chauffeur porter un casque ? On a besoin d’une discussion au plus haut niveau, car on constate qu’à Paris c’est silence-radio !
Il rappelle qu’après ce droit de retrait, un rendez-vous est donné : « nous appelons à la mobilisation le 5 octobre ».