Dans un rapport rendu public samedi dernier, le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies fait état d’une pénurie exceptionnelle dans les hôpitaux. Par exemple au centre hospitalier public de la capitale, Colombo, 3500 lits, la pharmacie centrale ne compte plus que 60 types de molécules contre 1300 habituellement.
Les produits anesthésiques sont désormais rationnés. Des opérations sont annulées, notamment les transplantations rénales. On manque de bandages, de pansements ; les diabétiques doivent se débrouiller pour avoir leur propre moyen de mesurer le taux de sucre dans le sang. Les malades du cancer n’ont plus de traitements.
La situation s’aggrave aussi par manque de médecins. Ils sont de plus en plus nombreux à quitter le pays pour aller chercher du travail à l’étranger.