Ce qui semble être reproché à la justice, c'est dêtre aveugle aujourd'hui, après avoir fermé les yeux durant de longues années.
La mise en examen de l’ancien maire de Tsingoni a jeté un froid dans la population et un effroi parmi les élus. Ce n’est pas que tous les élus soient des corrompus, non. C’est surtout parce que tout le monde était à peu près sûr que ce jour viendra. Le jour où la justice mettra son nez dans les affaires communales et les affaires départementales.
Des élus locaux ont déjà été entendus par les gendarmes et les juges, mais l’étape de la mise en examen n’avait jamais été franchie. C’est ce qui explique en partie les réactions épidermiques des uns et des autres : pourquoi lui ? Pourquoi aujourd’hui ?
La conjoncture est particulière. L’année 2017 est une année très chargée politiquement : élection du président de la République ; renouvellement des députés et enfin les sénateurs.
Pour les parlementaires, les partis politiques ont déjà choisi leurs candidats, et les frustrations sont grandes pour ceux qui n’ont pas été désignés. Les risques de dissidence sont nombreux.
Les intercommunalités ont pour la plupart du mal à se mettre en place. Et dans les communes des majorités municipales vacillent.
Alors quand la justice vient donner un coup de pieds dans ces fourmilières, cela fait désordre et tout de suite les grands mots sortent : corruption, abus de bien sociaux, détournement de fonds publics…
Et pourtant certains, affirment qu’il n’y a rien de nouveau. Combien d’agents communaux donnent des coups de mains dans des chantiers privés ? Quel élu local n’a pas été accusé par une partie de ses administrés de favoriser un tel petit entrepreneur, au détriment d’un autre.
Circonstances aggravantes ou atténuantes, dans nos petites collectivités, nous nous connaissons tous ; nous sommes frères, beau frères, cousins, ou voisin, alors souvent l’on frôle la prise illégale d’intérêt dans l’attribution des marchés publics. Et ce n’est pas une spécialité mahoraise, le phénomène existe dans toutes les petites collectivités locales de France et de Navarre.
Ce qui est embâtant dans ce genre d’affaire, c'est que l’on ne saura jamais qui est allé chuchoter à l’oreille du procureur. Le concurrent dont le dossier n’a pas été retenu, un membre de l’opposition, ou encore un citoyen lambda qui veut dénoncer un système qu’il juge illégal ?
Cela crée un climat de suspicion dans l’entourage aussi bien professionnel que privé.
L’ancien maire de Tsingoni bénéficie de la présomption d’innocence, comme n’importe quel citoyen, c’est un fait, et c’est la loi. Mais c’est quand même une page nouvelle qui vient d’être ouverte dans la vie politique mahoraise.
Des élus locaux ont déjà été entendus par les gendarmes et les juges, mais l’étape de la mise en examen n’avait jamais été franchie. C’est ce qui explique en partie les réactions épidermiques des uns et des autres : pourquoi lui ? Pourquoi aujourd’hui ?
La conjoncture est particulière. L’année 2017 est une année très chargée politiquement : élection du président de la République ; renouvellement des députés et enfin les sénateurs.
Pour les parlementaires, les partis politiques ont déjà choisi leurs candidats, et les frustrations sont grandes pour ceux qui n’ont pas été désignés. Les risques de dissidence sont nombreux.
Les intercommunalités ont pour la plupart du mal à se mettre en place. Et dans les communes des majorités municipales vacillent.
Alors quand la justice vient donner un coup de pieds dans ces fourmilières, cela fait désordre et tout de suite les grands mots sortent : corruption, abus de bien sociaux, détournement de fonds publics…
Et pourtant certains, affirment qu’il n’y a rien de nouveau. Combien d’agents communaux donnent des coups de mains dans des chantiers privés ? Quel élu local n’a pas été accusé par une partie de ses administrés de favoriser un tel petit entrepreneur, au détriment d’un autre.
Circonstances aggravantes ou atténuantes, dans nos petites collectivités, nous nous connaissons tous ; nous sommes frères, beau frères, cousins, ou voisin, alors souvent l’on frôle la prise illégale d’intérêt dans l’attribution des marchés publics. Et ce n’est pas une spécialité mahoraise, le phénomène existe dans toutes les petites collectivités locales de France et de Navarre.
Ce qui est embâtant dans ce genre d’affaire, c'est que l’on ne saura jamais qui est allé chuchoter à l’oreille du procureur. Le concurrent dont le dossier n’a pas été retenu, un membre de l’opposition, ou encore un citoyen lambda qui veut dénoncer un système qu’il juge illégal ?
Cela crée un climat de suspicion dans l’entourage aussi bien professionnel que privé.
L’ancien maire de Tsingoni bénéficie de la présomption d’innocence, comme n’importe quel citoyen, c’est un fait, et c’est la loi. Mais c’est quand même une page nouvelle qui vient d’être ouverte dans la vie politique mahoraise.