On croyait l’incendie éteint, mais le feu a repris sur les pentes du plus haut sommet de l’Afrique
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Mercredi soir la lueur des flammes était visible depuis la ville de Moshi, à 40 kilomètres des pentes du plus haut sommet d’Afrique. Il y a douze jours, 300 pompiers et garde-forestiers croyaient être venus à bout du sinistre qui menaçait un camp de randonneurs à 4000 mètres d’altitude.
On avait annoncé la fin de l’incendie, mais il n’en est rien. Les braises attisées par le vent ont à nouveau enflammé le côté-est du Kilimandjaro. Le chef d’état-major de l’armée tanzanienne annonce le déploiement d’une force d’environ 500 hommes pour prêter main forte aux pompiers.
L’accès est extrêmement difficile. Il n’y a pas de route. L’acheminement de l’eau est quasiment impossible. Il faut creuser des tranchées coupe-feu à la pelle et à la pioche.