Interrogé sur les arrivées croissantes des demandeurs d’asile africains, le Préfet assure que les procédures sont désormais accélérées : « les Africains des grands lacs qui arrivent à Mayotte ont droit à la protection, c’est la loi, ce sont les conventions internationales. Nous avons accéléré le traitement des dossiers avec l’installation d’une antenne de l’OFPRA (office de protection des réfugiés et apatrides) et on a commencé à raccompagner les déboutés du droit d’asile, notamment les Congolais et des Sri-lankais ».
« Ceux qui attendent ici, nous les hébergeons autant que possible, nous leurs distribuons des produits alimentaires »… «Je ne peux pas accéder à la demande qu’ils quittent le territoire immédiatement ».
S’agissant de l’immigration clandestine en provenance des Comores, le représentant de l’Etat rappelle que « plus de 400 kwassas ont été détruits depuis le début de l’année. Le Préfet reconnait la situation d’insécurité dans le département entretenue « par des bandes qui s’attaquent à l’uniforme, à l’autorité », « on arrête de plus en plus. On lève les barrages. On a de bons résultats ».
Thierry Suquet revient sur les annonces d’un centre éducatif fermé, d’une deuxième prison, et d’un centre de semi-liberté : « nous sommes dans la phase de recherche des terrains.» Quant à l’installation des quatre nouvelles brigades de gendarmerie, le Préfet annonce une prochaine concertation avec les élus.
Enfin, Thierry Suquet a fait part de son inquiétude de la pollution causée par des produits chimiques dangereux dans l’agriculture informelle : « Nous continuons à détruire les cultures illégales. De nombreux produits interdits sont saisis à bord des kwassas ».