De nouvelles compagnies aériennes s’intéressent à la desserte des Comores et accessoirement de Mayotte. Malheureusement 2018 ne sera pas encore l’année où les mahorais pourront goûter aux joies du « low-cost » à l’instar des réunionnais depuis l’arrivée de «French Blue ».
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L’aéroport de Moroni Hahaya est en train monter en puissance. Depuis un an que la compagnie « Ethiopian Airlines » dessert les Comores, cette compagnie a raflé une partie de la clientèle comorienne d’ « Air Austral ». Pour leurs allées et venues entre l’archipel et l’hexagone, les membres de cette nombreuse diaspora, que l’on appelle les « je viens », transitent moins par Dzaoudzi et plus par Addis-Abeba… pour moins cher.
« Ethiopian Airlines » se serait d’ailleurs dite intéressée pour venir se poser à Mayotte. La grande question est de savoir si la France lui cèdera des droits de trafic, au risque de la voir concurrencer « Air Austral » sur ses lignes vers Paris. Dans ce cas, le voyage vers l’Europe serait moins cher, mais nécessairement plus long car devant transiter par le « hub » d’Addis-Abeba.
Une autre compagnie importante, « Turkish Airlines », qui dessert déjà Maurice et Madagascar, s’intéresse au marché comorien et à sa diaspora en France. Le gouvernement comorien se dit prêt à l’accueillir.
« South-African Airways » étudie pour sa part une relance de la liaison Johannesburg-Moroni, mais là c’est plus difficile compte tenu de la faible capacité d’accueil touristique, car il n’y a pas de clientèle « domestique » sur cette ligne. Enfin, le projet comorien « Air Corail » d’une liaison Marseille Moroni serait en train de renaitre de ses cendres.
Pour les vols entre les îles, c’est la foire d’empoigne et les annonces fleurissent . Il y a deux nouveaux projets en cours : «Nzuanair », porté par des commerçants d’Anjouan, et « Vigor » appartenant à un groupe tanzanien. « AB aviation » envisage pour sa part de revenir bientôt à Mayotte tandis qu’ « Intair’Iles » continuera sa desserte quotidienne entre les iles, Mayotte comprise. La compagnie mahoraise « Ewa » - petite sœur d’ « Air-Austral » - se sentira moins seule sur les tarmacs de l’archipel.
Une autre bataille sera rejouée courant janvier : « Corsair » reviendra briser le monopole d’ « Air Austral » sur la très juteuse ligne Mayotte – Réunion, entraînant une baisse des tarifs. Mais cette aubaine restera provisoire – uniquement en basse saison – comme en 2017.
« Ethiopian Airlines » se serait d’ailleurs dite intéressée pour venir se poser à Mayotte. La grande question est de savoir si la France lui cèdera des droits de trafic, au risque de la voir concurrencer « Air Austral » sur ses lignes vers Paris. Dans ce cas, le voyage vers l’Europe serait moins cher, mais nécessairement plus long car devant transiter par le « hub » d’Addis-Abeba.
Une autre compagnie importante, « Turkish Airlines », qui dessert déjà Maurice et Madagascar, s’intéresse au marché comorien et à sa diaspora en France. Le gouvernement comorien se dit prêt à l’accueillir.
« South-African Airways » étudie pour sa part une relance de la liaison Johannesburg-Moroni, mais là c’est plus difficile compte tenu de la faible capacité d’accueil touristique, car il n’y a pas de clientèle « domestique » sur cette ligne. Enfin, le projet comorien « Air Corail » d’une liaison Marseille Moroni serait en train de renaitre de ses cendres.
Pour les vols entre les îles, c’est la foire d’empoigne et les annonces fleurissent . Il y a deux nouveaux projets en cours : «Nzuanair », porté par des commerçants d’Anjouan, et « Vigor » appartenant à un groupe tanzanien. « AB aviation » envisage pour sa part de revenir bientôt à Mayotte tandis qu’ « Intair’Iles » continuera sa desserte quotidienne entre les iles, Mayotte comprise. La compagnie mahoraise « Ewa » - petite sœur d’ « Air-Austral » - se sentira moins seule sur les tarmacs de l’archipel.
Une autre bataille sera rejouée courant janvier : « Corsair » reviendra briser le monopole d’ « Air Austral » sur la très juteuse ligne Mayotte – Réunion, entraînant une baisse des tarifs. Mais cette aubaine restera provisoire – uniquement en basse saison – comme en 2017.