Deux autres prévenus comparaîtront également avec le maire de Tsingoni, pour recel de biens provenant d'atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans des marchés publics, pour des affaires qui remontent au mois de mai 2017. Il s'agit probablement des personnes ayant bénéficié des supposés favoritisme du maire dans l'attribution des marchés publics de la municipalité pour la même période, une des affaires pour lesquelles le maire doit répondre ce mardi devant la justice.
Autre accusation dont fait l'objet Mohamed Bacar, la prise illégale d'intérêt par un élu public dans une affaire où il assure l'administration. En bref, il est reproché au maire d'avoir attribué à des proches des biens de la commune. Cette affaire remonte à 2021. Il avait fait l'objet d'un courrier de la part d'un conseiller municipal au premier magistrat avec copie au préfet de Mayotte.
L'élu municipal demandait l'annulation concernant un arrêté relatif à l'attribution des parcelles à des personnes qui seraient désignées de manière partiale et qui feraient partie de la famille ou des proches du maire.
Les procédures n'auraient pas été suivies normalement selon l'élu qui indique, je cite : " qu'aucune commission foncière n'a été réunie pour préparer la délibération de façon démocratique", fin de citation. C'est entre autres sur ces dossiers que le maire de Tsingoni et président du parti Les Républicains, devra s'expliquer devant le tribunal de Mamoudzou ce mardi.