Une phase de test pour habituer la population. Si un jour ça ne sonne pas à cette heure-là, il faudra s’alerter. Mais plusieurs points restent à régler pour être fin prêt en cas de Tsunami.
En cas de tsunami, à supposer que les vagues mesurent 1m à 1,5m, il faudra évacuer 15% des habitations situées aux abords du littoral. Toutes ces personnes ont 15 minutes pour rejoindre à pieds, les sites refuges. Il ne faudra surtout pas prendre la voiture, qui peut s’avérer être un piège mortel en cas de tsunami.
L’évacuation vers les hauteurs doit donc être rapide. Ce lieu de refuge est de préférence une grande place ou un parking, avec vue sur la mer si possible, mais pas un bâtiment, là-aussi trop dangereux en cas de vagues géantes.
Toutes les communes disposent d’un plan communal de sauvegarde en cas de catastrophe de ce genre. Mais beaucoup n’ont pas mis à jour ce fameux plan, qui donne la marche à suivre.
Autre point, les signalétiques pour indiquer ces indispensables sites refuges ne sont pas encore installés.
La majeure partie de la population mahoraise ne connait pas non plus le plan d’évacuation et le chemin le plus sûr pour arriver au site refuge.
A part dans la commune de Dembéni, il n’y a pas eu d’autres exercices d’évacuation tsunami, pour habituer la population à ce phénomène.
Des sirènes anti-tsunami ont été placées dans les dix-sept communes de Mayotte. Dans certaines communes, ces sirènes ont été installées dans un village, et dans d’autres dans deux ou trois villages.
Encore faut-il que la population sache ou devrait-elle aller si un jour les sirènes retentissent un autre jour, que le premier mercredi du mois entre 12 et 12h10.