Au mois de juillet l’année dernière, il avait été convoqué à la préfecture de ce département après un prêche jugé discriminatoire et attentatoire à l’égalité homme-femme.
Il avait ordonné aux femmes musulmanes de se soumettre strictement à leur mari, en les enjoignant "d'obéir au doigt d'Allah et à ceux de leur époux"». En France il n’est pas pas légal d’exprimer de telles consignes.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’était déclaré scandalisé par ces propos et avait ordonné la destitution de l’Imam. Ahamada Mmadi s’était défendu en disant qu’il n’avait fait que citer un verset du Coran. L’affaire ne s’est pas arrêté là puisque la procédure suivi son cours jusqu’à une reconduite à la frontière avec sa femme et ses trois enfants.
Une association religieuse comorienne a annoncé son soutien à l’Imam et a demandé à la population de lui réserver le meilleur accueil à son retour au pays.