Les passagers d’une embarcation clandestine ont fui à l’arrivée des villageois en l’abandonnant sur la plage.
C’est une véritable action de commando qui a été menée lundi en début de soirée sur une plage de Bambo-Est, dans la commune de Mayotte. Un Kwassa a été signalé alors qu’il s’approchait de la côte. Des habitants alertés se sont précipités. Une fois sur place, ils n’ont trouvé que l’embarcation vide. Les occupants ont disparus dans la nature. Aucun n’a pu être rattrapé.
Les plages du sud de Mayotte sont les plus prisées par les passeurs de voyageurs clandestins venus de Madagascar ou de l’Union des Comores. Il est très rare cependant que les embarcations soient abandonnés sur place mais il semble que lundi dernier, en entendant les villageois venir les passeurs aient préféré fuir sur la terre ferme. La perte ou l’interception d’un kwassa n’est pas catastrophique pour son propriétaire. Avec moins de 5 000 milles, il est possible d’acheter un neuf et son moteur dans les îles voisines.
La traversant se négocie entre 400 et 600 euros payables cache au départ des côtes anjouanaises. Le calcul est vite fait, avant que la barque ne quitte les rives de l’Union des Comores, l’armateur est déjà bénéficiaire de 3000 à 5000 euros.
De nombreux embarcations saisies sont démolies sur les sites des badamiers en Petite-Terre sans que cela n’impacte leurs bizness.
Les plages du sud de Mayotte sont les plus prisées par les passeurs de voyageurs clandestins venus de Madagascar ou de l’Union des Comores. Il est très rare cependant que les embarcations soient abandonnés sur place mais il semble que lundi dernier, en entendant les villageois venir les passeurs aient préféré fuir sur la terre ferme. La perte ou l’interception d’un kwassa n’est pas catastrophique pour son propriétaire. Avec moins de 5 000 milles, il est possible d’acheter un neuf et son moteur dans les îles voisines.
La traversant se négocie entre 400 et 600 euros payables cache au départ des côtes anjouanaises. Le calcul est vite fait, avant que la barque ne quitte les rives de l’Union des Comores, l’armateur est déjà bénéficiaire de 3000 à 5000 euros.
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