En Afrique du Sud, l’incertitude règne à un mois des élections générales du 29 mai, alors que les Sud-Africains ont célébré ce samedi 27 avril le 30e anniversaire de l'élection de Nelson Mandela avec l'ANC. Trois décennies plus tard, le congrès national africain risque de perdre son hégémonie, alors que le pays est traversé par une montée de la pauvreté, des inégalités, de la corruption et de la criminalité.
L’ANC n’est crédité que de 40% des intentions de vote selon un sondage de l’IPSOS. L’alliance démocratique, le principal parti d’opposition, est en deuxième position avec près de 22% d’intentions de vote. Les combattants pour la liberté économique, un parti d’extrême gauche, arrive en troisième position avec 11,5% des voix, suivi de MK, le parti de l’ancien président Jacob Zuma, qui fait son retour en politique avec 8,4% des intentions de vote.
Malgré ces prévisions, la situation reste très incertaine selon l’IPSOS, un Sud-Africain sur cinq n’a pas encore décidé pour qui voter. À ce rythme, il paraît en tout cas peu probable que l’ANC repasse au-dessus de la barre des 50%. Le parti risque pour la première fois de devoir former une coalition pour obtenir la majorité.