C’est une véritable reconquête des terrains occupés illégalement qui a été lancée par les autorités. Une campagne qui vient après le mouvement des expulsions qui agite Mayotte depuis des semaines.
Lundi dernier, les forces de l’ordre ont fait une descente dans le « village » de Mgnambani, dans la commune de Bandrélé. On parle d’une quinzaine d’arrestations de personnes en situation irrégulière. Ce lieu est l’exemple type d’une occupation massive. Depuis des années, les propriétaires n’osaient plus y aller. Et ce qui n’était qu’un hameau est devenu un village. Les quelques maisons occupaient par des habitants en situation régulière constituent une façade qui cache tout un village où habitent majoritairement des personnes en situation irrégulière. Une zone de non droit connu de tous.
Mgnambani n’est cependant pas un cas isolé, notamment dans la commune de Bandrélé. Une vaste zone, qui va de Ongojou dans la commune de Démbéni jusqu’à Dzoumogné au nord dans la commune de Bandraboua en passant par Kwalé et Majimbini dans la commune de Mamoudzou, accueille ce genre de villages.
Des terrains qui sont classés, terrains agricoles et d’autres, les plus nombreux, les terrains classés réserves naturelles sont également occupés.
Des villages sauvages ont poussé comme des champignons, sans contrôle ; et des terrains sont défrichés pour être transformés en jardins potagers. Les revendeurs des différents marchés de Mayotte s’y fournissent en fruits et légumes. Des arbres coupés pour la production illicite de charbon de bois, pourtant interdit. Les fabricants trouvent refuge dans ces villages fantômes ; qui n’existent pas administrativement.
C’est donc un chantier de longue haleine que les autorités de Mayotte viennent d’entamer. Juste un premier pas qui en demande d’autres ; la population est en demande et reste attentive à tout ce qui sera désormais décidé par les élus.
Une tentative d’expulsion d’occupants d’un terrain privé avait tourné au fiasco il y a 13 ans à Hamouro dans la commune de Bandrélé.
L’affaire avait été transformée en épuration ethnique avec l’aide de la presse nationale par des associations qui ont bonne presse auprès de ces populations là.
Des documentaires ont été tournés à grand renfort des quotidiens français les plus en vus avec plus ou moins des arrières pensées et des préjugées. Des documentaires qui ne faisaient qu’essayer de confirmer ce qu’ils pensaient être la vérité. Passant sous silence ou ignorant la réalité mahoraise.
Le mouvement d’expulsions d’étrangers occupants des terrains, sans autorisation, lancé depuis des semaines, n’est pas légal. On se l’accorde. Mais la vox populi semble avoir convaincu les autorités aussi bien judiciaires qu’exécutives.
Est-ce pour autant la fin des zones dites de non droit (français à Mayotte) ? Trop tôt pour le dire.
Mgnambani n’est cependant pas un cas isolé, notamment dans la commune de Bandrélé. Une vaste zone, qui va de Ongojou dans la commune de Démbéni jusqu’à Dzoumogné au nord dans la commune de Bandraboua en passant par Kwalé et Majimbini dans la commune de Mamoudzou, accueille ce genre de villages.
Des terrains qui sont classés, terrains agricoles et d’autres, les plus nombreux, les terrains classés réserves naturelles sont également occupés.
Des villages sauvages ont poussé comme des champignons, sans contrôle ; et des terrains sont défrichés pour être transformés en jardins potagers. Les revendeurs des différents marchés de Mayotte s’y fournissent en fruits et légumes. Des arbres coupés pour la production illicite de charbon de bois, pourtant interdit. Les fabricants trouvent refuge dans ces villages fantômes ; qui n’existent pas administrativement.
C’est donc un chantier de longue haleine que les autorités de Mayotte viennent d’entamer. Juste un premier pas qui en demande d’autres ; la population est en demande et reste attentive à tout ce qui sera désormais décidé par les élus.
Une tentative d’expulsion d’occupants d’un terrain privé avait tourné au fiasco il y a 13 ans à Hamouro dans la commune de Bandrélé.
L’affaire avait été transformée en épuration ethnique avec l’aide de la presse nationale par des associations qui ont bonne presse auprès de ces populations là.
Des documentaires ont été tournés à grand renfort des quotidiens français les plus en vus avec plus ou moins des arrières pensées et des préjugées. Des documentaires qui ne faisaient qu’essayer de confirmer ce qu’ils pensaient être la vérité. Passant sous silence ou ignorant la réalité mahoraise.
Le mouvement d’expulsions d’étrangers occupants des terrains, sans autorisation, lancé depuis des semaines, n’est pas légal. On se l’accorde. Mais la vox populi semble avoir convaincu les autorités aussi bien judiciaires qu’exécutives.
Est-ce pour autant la fin des zones dites de non droit (français à Mayotte) ? Trop tôt pour le dire.