Depuis tôt ce matin, les chauffeurs de bus scolaires de la Cadema-Ouvoimoja ont décidé de débrayer en réaction au caillassage d'un bus scolaire le 28 février dernier et qui a touché le conducteur à la tête. Ce mouvement doit se poursuivre toute la journée et risque de perturber le réseau routier puisque tous les bus du secteur de la CADEMA sont à l'arrêt.
Insa Moussa, porte-parole des chauffeurs de bus, explique que cette manifestation vise à "soutenir notre collègue qui s'est fait blesser juste avant les vacances". Mais au-delà du soutien apporté à leur collègue, les grévistes attendent des "mesures concrètes". "On veut juste faire notre travail en toute sécurité. On demdande à ce que nos patrons puissent nous donner une revalorisation salariale et à ce que notre métier soit considéré comme un métier dangereux", soutient Insa Moussa.
Les chauffeurs de bus ont fait part de leur volonté d'entrer en discussion avec la préfecture, la DEETS (Direction de l'Economie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités), le conseil général et la DEALM (Direction de l'Environnement, de l'Aménagement, du Logement et de la Mer) afin de leur exposer leurs revendications.
Leurs revendications sont les suivantes :
- Reconnaissance du métier de chauffeur de bus comme "métier dangereux"
- Revalorisation salariale
- Droit de travailler dans des conditions sécurisées
Insa Moussa précise que ces revendications correspondent à des "revendications qui leur tiennent à coeur pour le moment" mais qu'une liste plus générale est à venir.