Les agriculteurs sont confrontés aux vols des pieds de bananiers et désormais à ceux des plantes de manioc.
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Les vols de bananes et de maniocs sont devenus, malheureusement choses courantes à Mayotte. Les agriculteurs se plaignent devant un fléau manifestement difficile à éradiquer. Depuis quelques semaines, des paysans constatent que désormais ce sont les pieds de bananiers et les plantes de manioc qui font l’objet de vols.
Le trafic de pieds de bananiers à planter est lucratif. Une unité se négocie à 2 euros et parfois plus. Des variétés recherchées peuvent aller jusqu’à 3 euros. Il s’agit du kontriké ou du dzou. La plus commune, le baraboufaka ou barabahi se vend à 1 euro et 50 centimes la pièce. Les voleurs n’hésitent plus à aller arracher des dizaines de pieds qu’ils n’ont pas de mal à écouler.
Parfois, ils sont carrément importés d’Anjouan avec tous les risques sanitaires que cela implique pour l'agriculture locale.
Plus étonnant, le vol des plantes de maniocs. Le trafic est assez récent et pas encore important. Les cultivateurs s’aperçoivent que des pieds de manioc sont coupés. Les voleurs cherchent des boutures pour vendre à des planteurs. Les proprétaires ont beaucoup de mal parce qu’ils ne se rendent pas toujours compte de la supercherie et les tubercules pourrissent dans le sol. L’autre conséquence est la raréfaction des brèdes de manioc.
Là aussi, il y a des « stars » comme le « Boura ramadani », le « Baco mpira » et depuis quelques années, une espèce est entrain de supplanter toutes les autres, le manioc dit « de 6 mois ». Il lui suffit d’un semestre pour qu’elle arrive à maturation.
Ce phénomène est entrain de fragiliser le secteur puisque les voleurs s'attaquent directement à l'origine même de l'activité agricole, les boutures.
Le trafic de pieds de bananiers à planter est lucratif. Une unité se négocie à 2 euros et parfois plus. Des variétés recherchées peuvent aller jusqu’à 3 euros. Il s’agit du kontriké ou du dzou. La plus commune, le baraboufaka ou barabahi se vend à 1 euro et 50 centimes la pièce. Les voleurs n’hésitent plus à aller arracher des dizaines de pieds qu’ils n’ont pas de mal à écouler.
Parfois, ils sont carrément importés d’Anjouan avec tous les risques sanitaires que cela implique pour l'agriculture locale.
Plus étonnant, le vol des plantes de maniocs. Le trafic est assez récent et pas encore important. Les cultivateurs s’aperçoivent que des pieds de manioc sont coupés. Les voleurs cherchent des boutures pour vendre à des planteurs. Les proprétaires ont beaucoup de mal parce qu’ils ne se rendent pas toujours compte de la supercherie et les tubercules pourrissent dans le sol. L’autre conséquence est la raréfaction des brèdes de manioc.
Là aussi, il y a des « stars » comme le « Boura ramadani », le « Baco mpira » et depuis quelques années, une espèce est entrain de supplanter toutes les autres, le manioc dit « de 6 mois ». Il lui suffit d’un semestre pour qu’elle arrive à maturation.
Ce phénomène est entrain de fragiliser le secteur puisque les voleurs s'attaquent directement à l'origine même de l'activité agricole, les boutures.