« Comme en 1993, 2011, 2018 et aujourd’hui 2024, nous nous retrouvons dans un labyrinthe dont nous n’arrivons pas à sortir » déclare Yasmina Aouny.
Je constate encore une fois que l’histoire va se répéter, comme les fois précédentes les réponses ne sont pas satisfaisantes et nous divisent.
Yasmina Aouny
Selon Yasmina Aouny, « ces divisions laissent Paris tranquille ». L’ancienne candidate estime que les mesures annoncées par le gouvernement « auront peut-être des effets sur le long terme », mais selon elle « il faut des décisions immédiates, l’instauration de l’état d’urgence sécuritaire est une demande pertinente que je soutiens à 200% car dès que les barrages seront levés les agressions se poursuivront ».
S’agissant de la condamnation des deux « barragistes » de Sada, Yasmina Aouny partage « la colère légitime des Mahorais » alors que « les délinquants et les chefs de bande sont traités avec bienveillance, même la police s’en plaint ».
Enfin, Yasmina Aouny se démarque du député France Insoumise de la Réunion Jean-Hugues Ratenon qui avait déclaré à l’assemblée que le gouvernement voulait « exporter la violence de Mayotte vers La Réunion » : « il a enlevé sa casquette de LFI pour revêtir sa casquette de Réunionnais » répond-elle.