« Nous avons obtenu ce mandat, il n’est pas question pour nous de démissionner » déclare Youssouf Abdallah. L’élu fait partie d’une « nouvelle majorité » de 17 conseillers sur 29 qui s’est constituée en opposition au maire. L’élu évoque des frictions avec le maire sur divers dossiers, notamment « la nomination d’un directeur de cabinet dont nous n’avons pas besoin dans une ville de moins de 10 000 habitants ». Il est également reproché au maire de ne pas associer les conseillers aux prises de décisions.
Youssouf Abdallah reproche au préfet de prendre parti pour le maire Daouda Bihaki, et « de ne pas respecter la loi, car le Tribunal Administratif et le Conseil d’Etat nous ont donné raison » assure-t-il. « Ce conseil municipal doit reprendre le pouvoir » dit l’élu. Selon Youssouf Abdallah, « on dirait que l’on veut absolument une commune ‘ République en Marche’ à Mayotte » (l’ancien parti présidentiel aujourd’hui appelé Renaissance).
Le conseiller Youssouf Abdallah ne demande pas pour autant au maire de démissionner, « on veut simplement qu’il travaille avec nous, et vous n’entendrez plus parler de Chirongui ».