« La situation sécuritaire se dégrade considérablement » estime Zaidou Bamana à l’heure où des blocages se produisent ce lundi matin sur les routes de Mayotte à l’initiative des collectifs citoyens, au lendemain de la manifestation contre le camp de migrants de Cavani. « Le mouvement de 2018 se répète parce que la société civile estime que rien n’a été fait par les autorités locales et le gouvernement d’Emmanuel Macron ».
Cependant, selon Zaidou Bamana, « la paralysie de l’île entière n’est pas la solution, au risque de mettre notre économie à genoux ». Il estime que la solution peut se trouver dans la loi Mayotte, « nous devons nous approprier ce débat pour que des mesures fortes soient prises contre l’immigration ». Zaidou Bamana constate cependant « des divisions, des chapelles, des questions d’égo au sein du mouvement, et un manque d’implication des syndicats ».
« Nous vivons une période véritablement trouble et dangereuse » affirme Zaidou Bamana, « certains veulent des actions violentes. Selon lui, « ces migrants africains viennent de régions touchées par des génocides ou des violences islamistes dans le cas de la Somalie, « combien parmi eux sont des victimes ? des personnes pourchassées ? »… « Nous avons vu hier un réfugié sortir un pistolet. On sait qu’il y a dans ce camp des machettes, que l’on y prépare des cocktails molotov » ; « il peut y avoir un bain de sang, heureusement qu’hier il y a eu de la pluie ».