Saïd Omar Oili a pris sa retraite après avoir été professeur au lycée de petite terre, il affirme avoir constaté une dégradation de l’enseignement : « les écoles sont bondées, avec des niveaux disparates, les professeurs sont épuisés, fatigués. On nous demande de gonfler les notes. Des enfants de première et de terminale ne savent ni lire ni écrire. Je n’ai pas continué à enseigner parce que c’est insupportable ».
Saïd Omar Oili considère que cette situation est la conséquence de l’explosion démographique due à l’abondance des naissances et à l’immigration clandestine.
Le candidat rappelle qu’un rapport sénatorial l’an dernier a préconisé la fin des titres de séjour territorialisés et la mise en place d’un navire de surveillance pour empêcher les arrivées de kwassas, «je ne comprends pas pourquoi ces mesures ne sont pas mises en place ».
Selon Saïd Omar Oili, face à la crise de l’eau comme du reste, « Mayotte souffre d’un sous-investissement de l’Etat »... « proposer deux bouteilles d’eau à 30 000 personnes ce n’est pas sérieux »…« Si je suis élu sénateur, je veillerai à ce qu’il y ait un véritable plan de rattrapage et qu’il soit exécuté ».