« Il faut que les choses avancent vite » déclare Salim Nahouda à propos du foncier, « ce problème touche tout le monde ».
L’ancien secrétaire général de la CGTM estime que l’octroi de mer pourrait être allégé si tous les terrains étaient titrés et que tous payaient l’impôt, « en tant que sénateur – je l’espère – je mènerai ce dossier sérieusement ».
« Il y a du foutage de gueule quand il s’agit de Mayotte ! » clame-t-il. Selon Salim Nahouda, « Mayotte croule sous la corruption et l’État laisse faire ».
Selon lui, « des candidats sont soutenus par le monde des finances au détriment du peuple… J’appelle à l’intelligence des grands électeurs qui vont porter leurs voix en ma faveur pour une vraie avancée pour Mayotte ».
Le candidat alerte l’opinion sur les dangers selon lui d’un projet de zone franche pour Mayotte : « Dans une zone franche, il n’y a pas de cotisations sociales et les bénéfices ne seront pas investis à Mayotte ».
Il déplore également que les petites entreprises locales soient écartées des marchés : « Je n’accepte pas les zones économiques réunionnaises comme on le voit à Kaweni et à Longoni ».