Ce vendredi matin, le groupe "Oui, c'est possible" (MDES, Guyane écologie et Walwari) a annoncé qu'il pourrait quitter officiellement la majorité municipale et présenter son propre candidat face à celui de la majorité de Gabriel Serville.
C'est un conseil municipal qui s'annonce agité. En septembre prochain, Gabriel Serville va rendre son écharpe de maire de Matoury et convoquer un conseil municipal pour choisir son successeur.
C'est une obligation. La loi sur le non cumul des mandats, votée sous l'ère Hollande, interdit aux parlementaires de garder un mandat exécutif local. Gabriel Serville doit donc choisir. Et il préfère rester à l'Assemblée nationale.
Des recours ont été déposés suite à son élection, mais ils ont été rejetés, la semaine dernière. Le maire a donc un mois, désormais, pour organiser sa succession. Gabriel Serville a d’ores et déjà annoncé que le conseil municipal au cours duquel le nouveau maire et ses adjoints seront désignés sera organisé avant la fin du mois de septembre.
Cette élection s’annonce tumultueuse. Ce vendredi matin, le groupe « Oui, c’est possible » (composé du MDES, Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale, de Walwari et de Guyane écologie) a annoncé qu’il allait sans doute quitter officiellement la majorité. « Le groupe Oui c'est possible a observé, aujourd'hui se positionne et informe les Matouriens que nous aurons très probablement un candidat pour cette élection » a déclaré Georgina Judick Pied. Les tensions avec Gabriel Serville ne datent pas d’hier : les dissensions sont fréquentes, depuis le début de la mandature. Mais cette fois, elles semblent définitives. Le groupe repproche à la majorité de ne pas l'avoir consulté pour la désignation de son candidat.
Reste à savoir qui sera le candidat de la majorité, adoubé par le Parti socialiste Guyanais, le parti de Gabriel Serville. Roland Léandre, le premier secrétaire du parti, est également conseiller municipal. Il pourrait donc être candidat. Mais Serge Smock est aussi membre du PSG, et lui a déjà annoncé qu'il serait "très probablement" sur la ligne de départ. Or, on imagine mal Gabriel Serville soutenir son premier adjoint, avec qui il s'est opposé quasi-systématiquement ces trois dernières années.
L'opposition "officielle", celle de Jean-Pierre Roumillac, l'ancien maire, regarde la majorité voler en éclats. Et pourrait espérer profiter de ces divisions internes. Si aucun candidat ne fait l'unanimité dans l'autre camp, le candidat de l'USD, l'Union des socio-démocrates, pourrait obtenir le nombre de voix suffisantes pour être élu.
Il reste un mois, avant de connaître l'épilogue du feuilleton politique de Matoury.
C'est une obligation. La loi sur le non cumul des mandats, votée sous l'ère Hollande, interdit aux parlementaires de garder un mandat exécutif local. Gabriel Serville doit donc choisir. Et il préfère rester à l'Assemblée nationale.
Un mois pour organiser l'élection
Des recours ont été déposés suite à son élection, mais ils ont été rejetés, la semaine dernière. Le maire a donc un mois, désormais, pour organiser sa succession. Gabriel Serville a d’ores et déjà annoncé que le conseil municipal au cours duquel le nouveau maire et ses adjoints seront désignés sera organisé avant la fin du mois de septembre.
Plusieurs candidats
Cette élection s’annonce tumultueuse. Ce vendredi matin, le groupe « Oui, c’est possible » (composé du MDES, Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale, de Walwari et de Guyane écologie) a annoncé qu’il allait sans doute quitter officiellement la majorité. « Le groupe Oui c'est possible a observé, aujourd'hui se positionne et informe les Matouriens que nous aurons très probablement un candidat pour cette élection » a déclaré Georgina Judick Pied. Les tensions avec Gabriel Serville ne datent pas d’hier : les dissensions sont fréquentes, depuis le début de la mandature. Mais cette fois, elles semblent définitives. Le groupe repproche à la majorité de ne pas l'avoir consulté pour la désignation de son candidat.
Qui pour le PSG ?
Reste à savoir qui sera le candidat de la majorité, adoubé par le Parti socialiste Guyanais, le parti de Gabriel Serville. Roland Léandre, le premier secrétaire du parti, est également conseiller municipal. Il pourrait donc être candidat. Mais Serge Smock est aussi membre du PSG, et lui a déjà annoncé qu'il serait "très probablement" sur la ligne de départ. Or, on imagine mal Gabriel Serville soutenir son premier adjoint, avec qui il s'est opposé quasi-systématiquement ces trois dernières années.
L'opposition "officielle", celle de Jean-Pierre Roumillac, l'ancien maire, regarde la majorité voler en éclats. Et pourrait espérer profiter de ces divisions internes. Si aucun candidat ne fait l'unanimité dans l'autre camp, le candidat de l'USD, l'Union des socio-démocrates, pourrait obtenir le nombre de voix suffisantes pour être élu.
Il reste un mois, avant de connaître l'épilogue du feuilleton politique de Matoury.