Nouméa au temps du World Mosquito program

L’introduction, en 2019 de la bactérie Wolbachia empêche les Aedes Aegypti de transmettre le virus de la dengue. Avec les pluies ils sont 2 fois plus nombreux, mais bien moins vecteurs de la maladie.

6 quartiers de Nouméa sont d’ores et déjà couverts à 80%, il reste encore une douzaine de quartiers à équiper en bactérie du sud au nord de Nouméa. En ce moment, ce sont des œufs qui sont disséminés. Avec la collaboration de certains particuliers, cela fait 1200 points de dépôt.

Malgré les pluies diluviennes, et une nette augmentation du nombre de moustiques, les partenaires scientifiques de ce programme sont très satisfaits des premiers résultats. Et les intempéries vont être des complices bienvenues pour l’éclosion des œufs sous Wolbachia.

Ne pas baisser la garde

Jusqu’au mois de Mai, les équipes seront sur site, et la périphérie est très intéressée. Quoi qu’il en soit, chacun doit rester vigilant, vider les gîtes larvaires le plus possible, utiliser des répulsifs, ou jouer de la raquette électrique, par exemple.

Dernier point et pas des moindres : la Nouvelle-Calédonie étant sous cloche pour nous préserver du Covid, depuis le mois de mars, le dispositif nous protège aussi de l’importation de moustiques vecteurs de la dengue, venant de Tahiti, ou du Vanuatu, entre autre.

Nadège Rossi, chef du projet World Mosquito Program interrogée par Martine Nollet :

Nadège Rossi enthousiaste à propos de la bactérie Wolbachia