Dans la marine, acquérir le statut de matelot est en partie une question de couvre-chef. La tradition a été respectée ce vendredi : sept jeunes femmes ont reçu le tricorne et trois jeunes hommes se sont vus remettre le bâchi, lors d'une cérémonie protocolaire organisée à la base navale.
"Je suis un peu émue car ma famille était là pour me regarder. Cela fait quelque chose car d'habitude, on voit ce type de cérémonie sur la place Bir Hakeim et maintenant, c'est nous", sourit Roxanne, tricorne sur la tête.
Une formation de six semaines
Pour en arriver là, il a fallu passer par six semaines intensives encadrées par la Marine nationale. Avec, à la clé, une grande diversité d'emplois. Les recrues s'engagent pour deux ans à la base navale.
"C'est une fierté pour nous de nous dire que nous sommes utiles à la société et qu'on pourra sauver des personnes et protéger notre population. C'est ça le plus important", souligne Roxanne.
"Nos instructeurs nous ont transmis leurs valeurs, celles de la marine. On s'est reconnu dans ces valeurs là. L'expérience nous a plu et maintenant une belle aventure nous attend", complète Laura, elle aussi diplômée ce vendredi.
Des échanges avec les marins
En parallèle de leur formation, les matelots ont également pu profiter de l'exercice Croix du Sud pour monter à bord du porte-hélicoptères Dixmude ces derniers jours.
"Des marins expérimentés leur ont raconté leur navigation, leur tour du monde. Avec cet échange, les matelots ont pu toucher du doigt la vie de marin, exigeante et faite d'aventures", explique le capitaine de vaisseau Guillaume Montanié, commandant de la base navale.
Dans les prochains jours, les nouvelles recrues vont pouvoir profiter de la terre ferme et retrouver leur famille. Ils débuteront ensuite un nouveau chapitre de leur vie.