Le député Philippe Gomès a comparu vendredi devant la cour d’appel de Nouméa. De nouveau jugé dans l’affaire "des climatiseurs de Goro", il connaîtra la décision de la cour le 4 décembre.
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En 2005, Philippe Gomès, président de la province sud, était donc à ce titre membre du conseil d’administration de Goro Nickel mais aussi patron d’une entreprise privée " Spot", spécialisée dans la vente de matériels électriques. Une société qui avait remporté le marché de l’installation des climatiseurs de l’Usine du sud pour un montant de 127 millions de francs cfp.
En mai dernier, Philippe Gomès avait donc été condamné pour prise illégale d’intérêts par le tribunal correctionnel de Nouméa, à cinq mois de prison avec sursis et deux millions de francs cfp d’amende. Mais ce premier jugement n’avait pas empêché, Philippe Gomès de se présenter aux élections législatives car le tribunal ne l’avait pas condamné à une peine d’ inéligibilité. "Aux électeurs de juger" avait même lancé un membre du tribunal.
Devant la cour d’appel, ce vendredi, les avocats de Philippe Gomès, qui est notamment défendu par Maître Jean-Yves Le Borgne considéré comme un ténor du barreau parisien, ont plaidé la relaxe, pour eux la prise illégale d’intérêts n’a jamais existé. Suppression de la prison avec sursis infligée en premier instance, dans le réquisitoire de l’avocat général mais une augmentation de l’amende, 7 millions au lieu de 2 millions de francs cfp, l’affaire a été mise en délibéré au 4 décembre prochain.
En mai dernier, Philippe Gomès avait donc été condamné pour prise illégale d’intérêts par le tribunal correctionnel de Nouméa, à cinq mois de prison avec sursis et deux millions de francs cfp d’amende. Mais ce premier jugement n’avait pas empêché, Philippe Gomès de se présenter aux élections législatives car le tribunal ne l’avait pas condamné à une peine d’ inéligibilité. "Aux électeurs de juger" avait même lancé un membre du tribunal.
Devant la cour d’appel, ce vendredi, les avocats de Philippe Gomès, qui est notamment défendu par Maître Jean-Yves Le Borgne considéré comme un ténor du barreau parisien, ont plaidé la relaxe, pour eux la prise illégale d’intérêts n’a jamais existé. Suppression de la prison avec sursis infligée en premier instance, dans le réquisitoire de l’avocat général mais une augmentation de l’amende, 7 millions au lieu de 2 millions de francs cfp, l’affaire a été mise en délibéré au 4 décembre prochain.