"Un Ange à Doel" du réalisateur néerlandais Tom Fassaert a reçu le grand prix du festival Ânûû Rû Âboro pour la créativité de l’œuvre.
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La cérémonie de remise des sept prix et la coutume de clôture de l’évènement se sont déroulés à la tribu de Bayes à Poindimié ce week-end.
A l’unanimité, le jury a salué la réalisation de Tom Fassaert, "Un ange à Doel" (bande-annonce du film) raconte l’histoire de la disparition d’un petit village, victime de l’expansion du port d’Anvers situé à proximité, un récit à travers les pensées d’une vieille dame, Emilienne, qui refuse l’idée de quitter ses racines. "Un ange à Doel" a de nombreuses qualités techniques et ne manque pas non plus d’humour noir.
Le prix NC 1ère a été décerné à Nunë Luepack pour son film "Imulal, une terre, des racines et des rêves". Ce jeune réalisateur, âgé de 27 ans et originaire de Lifou, est allé à la rencontre des étudiants calédoniens exilés en Métropole. Au delà des clichés habituels, ce film est un message d’intelligence et d’espoir, les étudiants calédoniens, toutes ethnies confondues, nous font part de leur volonté d’apporter leur contribution à la construction de leur pays, une vraie bouffée de positivisme dans un contexte politique morose et indécis. Nunë Luepack, étudiant au Conservatoire du Cinéma Français à Paris, a donc reçu pour son premier film, le prix NC 1ère, "Imulal, une terre, des racines et des rêves" sera diffusé à la rentrée 2013 sur notre antenne, dans le magazine " Itinéraires".
Cette 6 ème édition du Festival Ânûû Rû Âboro a projeté des films venu des quatre coins de la planète d’excellente qualité, montrant des réalités difficiles comme "Bakoroman" du réalisateur burkinabé Simplice Ganou qui a filmé la vie des enfants de la rue de son pays ou "Vol spécial" du suisse Fernand Melgar qui permet de vivre de l’intérieur les conditions de vie des sans papiers placés en centre de détention. Des films durs, vrais, sincères, émouvants voir dérangeants mais sans jamais coincer le spectateur sous une couche de misérabilisme étouffante.
Ce 6 ème Festival du cinéma des peuples a donc été un excellent cru, mais aussi un grand moment de partage et d’émotion entre réalisateurs venus du monde entier et les habitants de la région de Poindimié qui n’ont pas failli à leur réputation en accueillant chaleureusement ces messagers de l’image.
A l’unanimité, le jury a salué la réalisation de Tom Fassaert, "Un ange à Doel" (bande-annonce du film) raconte l’histoire de la disparition d’un petit village, victime de l’expansion du port d’Anvers situé à proximité, un récit à travers les pensées d’une vieille dame, Emilienne, qui refuse l’idée de quitter ses racines. "Un ange à Doel" a de nombreuses qualités techniques et ne manque pas non plus d’humour noir.
Le prix NC 1ère a été décerné à Nunë Luepack pour son film "Imulal, une terre, des racines et des rêves". Ce jeune réalisateur, âgé de 27 ans et originaire de Lifou, est allé à la rencontre des étudiants calédoniens exilés en Métropole. Au delà des clichés habituels, ce film est un message d’intelligence et d’espoir, les étudiants calédoniens, toutes ethnies confondues, nous font part de leur volonté d’apporter leur contribution à la construction de leur pays, une vraie bouffée de positivisme dans un contexte politique morose et indécis. Nunë Luepack, étudiant au Conservatoire du Cinéma Français à Paris, a donc reçu pour son premier film, le prix NC 1ère, "Imulal, une terre, des racines et des rêves" sera diffusé à la rentrée 2013 sur notre antenne, dans le magazine " Itinéraires".
Cette 6 ème édition du Festival Ânûû Rû Âboro a projeté des films venu des quatre coins de la planète d’excellente qualité, montrant des réalités difficiles comme "Bakoroman" du réalisateur burkinabé Simplice Ganou qui a filmé la vie des enfants de la rue de son pays ou "Vol spécial" du suisse Fernand Melgar qui permet de vivre de l’intérieur les conditions de vie des sans papiers placés en centre de détention. Des films durs, vrais, sincères, émouvants voir dérangeants mais sans jamais coincer le spectateur sous une couche de misérabilisme étouffante.
Ce 6 ème Festival du cinéma des peuples a donc été un excellent cru, mais aussi un grand moment de partage et d’émotion entre réalisateurs venus du monde entier et les habitants de la région de Poindimié qui n’ont pas failli à leur réputation en accueillant chaleureusement ces messagers de l’image.