Le Xème Comité des Signataires, prévu le 6 décembre à Paris, par le ministre des Outre-mer ne fait pas l’unanimité en Nouvelle-Calédonie. Le Parti Travailliste a demandé officiellement le report de cette rencontre entre les partenaires.
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"Le Xème Comité des Signataires se tiendra le 6 décembre, sous la présidence du Premier ministre", avait déclaré Victorin Lurel, lors des débats sur la mission outre-mer à l’Assemblée Nationale, tout en confirmant sa venue en Nouvelle-Calédonie du 22 au 26 novembre afin notamment de peaufiner l’ordre du jour de cette rencontre annuelle entre l’Etat et les responsables politiques calédoniens.
Mais voilà, l’idée d’un éventuel report de ce Comité des signataires semble faire son chemin pour diverses raisons, d’abord le Parti Travailliste qui a clairement demandé un changement de date, le congrès du parti de Louis Kotra Ureigei étant programmé du 7 au 9 décembre.
Ensuite dans les rangs de Calédonie Ensemble, la non inscription à l’ordre du jour de ce Comité des Signataires de la question du drapeau commun fait grincer quelques dents, la semaine dernière à l’Assemblée Nationale, le député Philippe Gomès a d’ailleurs de nouveau interpellé le ministre des Outre- mer sur ce sujet .
Enfin , il faut retenir la menace de boycott lancé par l’Union Calédonienne. D’une façon générale , les tensions actuelles dans les camps indépendantistes et loyalistes ne semblent pas favorables pour établir le climat nécessaire au dialogue. Sans compter qu’une question d’actualité trouble aussi le débat politique, l’affaire des cases du Mwa Ka est en effet devenu une question très sensible.
Bien qu’isolé, le collectif "une tribu dans la ville" a décidé de continuer de mener sa croisade en solitaire, en rejetant en bloc les recommandations d’évacuation faites, vendredi dernier, par le sénat coutumier, avec comme seul argument : l’absence de légitimité d’une institution coutumière "issue du système colonial".
Après avoir rencontré les responsables de la mairie de Nouméa, le sénat coutumier a aussi sollicité l’intervention de l’Etat pour régler cette polémique. Hormis une opération de police pour dégager les cases de la Baie de la Moselle, le haut-commissariat de Nouvelle-Calédonie n’a pas vraiment d’autres alternatives pour mettre un terme à l’occupation "illégale" de ce parking du centre- ville de Nouméa, à moins que Victorin Lurel ne sorte une solution miracle de ses bagages.
Ces cases Kanak devaient être installées de façon provisoire et démontées presque aussitôt, c’est à dire au lendemain des célébrations du 24 septembre, un dossier extrêmement délicat pour Albert Dupuy, haut-commissaire de la République surtout à quelques jours de la visite de Victorin Lurel en Nouvelle-Calédonie programmée du 22 au 26 novembre.
Mais voilà, l’idée d’un éventuel report de ce Comité des signataires semble faire son chemin pour diverses raisons, d’abord le Parti Travailliste qui a clairement demandé un changement de date, le congrès du parti de Louis Kotra Ureigei étant programmé du 7 au 9 décembre.
Ensuite dans les rangs de Calédonie Ensemble, la non inscription à l’ordre du jour de ce Comité des Signataires de la question du drapeau commun fait grincer quelques dents, la semaine dernière à l’Assemblée Nationale, le député Philippe Gomès a d’ailleurs de nouveau interpellé le ministre des Outre- mer sur ce sujet .
Enfin , il faut retenir la menace de boycott lancé par l’Union Calédonienne. D’une façon générale , les tensions actuelles dans les camps indépendantistes et loyalistes ne semblent pas favorables pour établir le climat nécessaire au dialogue. Sans compter qu’une question d’actualité trouble aussi le débat politique, l’affaire des cases du Mwa Ka est en effet devenu une question très sensible.
Bien qu’isolé, le collectif "une tribu dans la ville" a décidé de continuer de mener sa croisade en solitaire, en rejetant en bloc les recommandations d’évacuation faites, vendredi dernier, par le sénat coutumier, avec comme seul argument : l’absence de légitimité d’une institution coutumière "issue du système colonial".
Après avoir rencontré les responsables de la mairie de Nouméa, le sénat coutumier a aussi sollicité l’intervention de l’Etat pour régler cette polémique. Hormis une opération de police pour dégager les cases de la Baie de la Moselle, le haut-commissariat de Nouvelle-Calédonie n’a pas vraiment d’autres alternatives pour mettre un terme à l’occupation "illégale" de ce parking du centre- ville de Nouméa, à moins que Victorin Lurel ne sorte une solution miracle de ses bagages.
Ces cases Kanak devaient être installées de façon provisoire et démontées presque aussitôt, c’est à dire au lendemain des célébrations du 24 septembre, un dossier extrêmement délicat pour Albert Dupuy, haut-commissaire de la République surtout à quelques jours de la visite de Victorin Lurel en Nouvelle-Calédonie programmée du 22 au 26 novembre.