La SLN persiste et signe: l'industriel justifie essentiellement son choix pour des raisons économiques mais doit faire face à l'opposition de plusieurs responsables politiques calédoniens.
La SLN se veut rassurante, "ce que nous souhaitons c'est construire une centrale qui soit au niveau des normes mondiales les plus exigeantes" a affirmé Pierre Gugliermina le nouveau directeur général de la SLN. La future centrale devrait sensiblement améliorer la compétivité de la SLN dans un marché du nickel très concurrentiel.
Le reportage d'Olivier Jonemann et de Nicolas Fasquel.
Mais la centrale à charbon ne fait pas l'unanimité au sein de la classe politique calédonienne: le président du gouvernement,Harold Martin,et le député Philippe Gomès affirment sans ambiguïté leur opposition à ce projet, et donc à sa défiscalisation.
La position de la province sud est plus nuancée, tout en étant intransigeante sur la question des polluants rejetés dans l'atmosphère urbaine.
Pour Harold Martin " la SLN et Eramet ont de mauvaises habitudes dont ils n'arrivent pas à se débarrasser, je les condamne sur la manière de faire", le président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie regrette fortement que la SLN prenne unilatéralement sa décision en faveur d'une centrale à charbon sans l'approbation des autorités locales.
"Nous ne soutiendrons pas la défiscalisation pour la réalisation de ce projet" a déclaré Philippe Gomès fermement opposé à la centrale à charbon, le député a aussi critiqué l'attitude de la province sud qui a donné son accord à la SLN.
"Nous, notre responsabilité, à la province sud, c'est de se donner toutes les garanties possibles pour protéger notre population et notre environnement, nous allons créer un cadre extrêmement contraignant avec des normes antipollution du plus haut standard international" a rétorqué Cynthia Ligeard, la présidente de la province sud.
Les réactions politiques.