Dans les pas de Calédoniennes sur les Champs-Elysées pour le défilé du 14 juillet

Dans le cadre d'un programme mis en place par Maurice Ponga, député européen de la section pacifique de la circonscription Outre-mer, 20 femmes calédoniennes ont découvert Bruxelles et Paris. Elles étaient sur les Champs-Elysées pour le défilé du 14 juillet. Reportage.
Parmi les milliers de spectateurs qui se pressent le long des Champs-Elysées pour assister au grand défilé du 14 juillet, leurs robes bleues azur sautent aux yeux. 
 
C'est Caroline Ponga, la fille de Maurice Ponga, le député européen originaire de Kouaoua en Nouvelle-Calédonie, qui mène le groupe qui assiste pour la première fois à la parade de la fête nationale. Au fil des années, son père, deuxième Kanak au Parlement européen après Dick Ukeiwé, a monté plusieurs partenariats pour organiser des voyages en France et en Europe en faveur de Calédoniennes. Cette fois, ce sont 20 femmes, toutes "maman", de l'église protestante de la région de Kouaoua qui en ont bénéficié. A cette occasion, beaucoup ont pris pour la première fois l'avion et la plupart découvrent la métropole. 
 
"On est arrivé le 10 juillet à Bruxelles puis on est venu à Paris deux jours après", détaille Caroline Ponga. 
 

Dimanche, la moitié du groupe s'est déplacée sur "la plus belle avenue du monde" pour assister à la parade militaire. "On est ici car on espère voir des soldats Calédoniens. Ce sont les plus beaux", rigole Caroline Ponga. "Puis ce soir nous irons admirer le feu d'artifice au Trocadéro", note t-elle. 

"Il n'y a pas de mots pour décrire cela"

Pour Josseline Gowemehou, cette découverte de Paris dépasse son imagination. "Je ne m'attendais pas à voir partout des immeubles aussi grands et les monuments sont tellement beaux. Il n'y a pas de mots pour décrire cela", déclare t-elle.
 
Pour toutes, assister "en vrai" au défilé du 14 juillet est en tout cas une expérience unique. Pour mieux apercevoir les régiments qui martèlent de leur pas cadencé les pavés des Champs-Elysées, le groupe s'est acheté des périscopes en plastique, que des marchands ambulants vendent dans les rues adjacentes.
 

Les "mamans calédoniennes" font part de leur admiration devant les patrouilles d'avions de chasse qui survolent la capitale. Si elles avouent avoir une meilleur vue du défilé lorsqu'elles le regardent à la télévision, "l'ambiance sur place est incroyable", note Josseline Gowemehou

 
En revanche, elles n'ont pas réussi à repérer les soldats calédoniens présents dans le défilé. Mais ça, ce n'est qu'un détail.