Nombreuses réactions à la disparition de Dick Ukeiwë: un homme de convictions

Après la disparition de l'ancien sénateur, président du gouvernement calédonien et co-signataire des accords Oudinot Dick Ukeiwë, les réactions politiques de tous bords saluent un homme de convictions. Réactions nombreuses également de la population calédonienne, touchée par son humanité.
L'homme était sensible et avait la larme fréquente mais ce n'est pas cela que les Calédoniens, hommes politiques mais aussi citoyens de ce pays en général, retiennent aujourd'hui de Dick Ukeiwë.
C'est d'abord l'homme de convictions qu'ils saluent, qu'ils soient - ou non - d'accord avec son parcours politique. Preuve, s'il en était besoin - qu'une personnalité forte et attachante peut parfois gommer - ou estomper -  les divergences politiques traditionnelles.
Au delà des hommages consensuels, c'est aussi son parcours politique de près de 40 ans, commencé dans les années 50 à l'UC ( Union Calédonienne) auprès de Maurice Lenormand et de Michel Kauma. Et de sa devise qui n'a pas pris une ride : "deux couleurs (au sens large), un seul peuple" même si les turbulences de l'histoire calédonienne ont pu, un moment, lui donner un sens différent. (Voir son parcours politique ICI et ICI ) 
Parmi les réactions à l'extérieur,on retiendra celle du ministre de l'Outre Mer, Victorin Lurel, qui salue la mémoire « d’un élu animé d’une puissante force de conviction qu’il aura su exprimer avec respect. Un grand artisan de la réconciliation avec les indépendantistes conclue par les Accords de Matignon-Oudinot ». Un hommage similaire a été rendu par l'ancien 1er ministre Michel Rocard, à l'origine des accords de Matignon-Oudinot, co-signés par Dick Ukeiwë.

Regardez, ci dessous,  les réactions  de plusieurs personnalités politiques calédoniennes, recueillies par la rédaction de NC1ère puis celles de l'homme de la rue.


1 ère série de réactions politiques (partis "anti indépendantistes") :
 


2ème série de réactions ( partis "indépendantistes") :
 





Réactions recueillies dans la rue :