Incertitude et incompréhension à Nakéty

Depuis les dégradations qui ont eu lieu le week-end dernier à Nakéty, en Nouvelle-Calédonie, l'activité de la mine a été suspendue. Un coup dur pour les salariés du groupe Ballande.
Sur les mines de Nakéty, après le saccage du week-end dernier, l'heure est à la désolation. Pour les employés du groupe Ballande, l'incertitude pèse sur leur avenir. 

Un dumper de 50 tonnes qui se trouve actuellement au fond d'un ravin : 50 millions de francs CFP perdus. Une chargeuse complètement hors d'usage : 55 millions. Au total, ce sont une vingtaine d'engins lourds et dix engins légers qui ont été détruits. 


 
"Je suis déçu et inquiet. Je ne sais pas quand on va recommencer à travailler", confie Georgi Thiona, responsable de la maintenance sur la mine de Nakéty du groupe Ballane. 
 
70 salariés ainsi que 30 sous-traitants sont concernés. Une dizaine d’employés sont également présents sur site afin de le remettre en état.
 
Lors de la réunion extraordinaire du comité d'entreprise, les salariés ont appris qu’ils n’auraient pas d’autre choix que le chômage partiel. 
 
"Je suis très ému, très touché, parce que c’est mon outil de travail", explique Victor Kaichou, membre du comité d’entreprise. 
 
Pour le moment, l’heure est encore au constat. Après le passage des gendarmes mardi, c’était au tour des huissiers de venir dresser leur bilan mercredi. 
 
Un sentiment d’incompréhension pour les employés du groupe Ballande. "C’est n’importe quoi. Je ne comprends pas", souffle Georgi Thiona. 
 
Retrouvez le reportage en images de Brigitte Whaap et Jean Noël Mero

Suite du vandalisme à la mine de Nakéty from NC 1ère web on Vimeo.